#où on laisse des gens dans la merde comme ça
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mdr 🤡🤡
j'ai perdu ma carte d'identité (et j'ai pas de passeport)
sauf que. aucun rendez-vous nul part avant minimum mi juillet
rien dans les 20km autour de Paris, rien au Havre chez mes parents, rien dans le sud chez ma marraine, rien en bretagne chez mon oncle... j'ai ratissé LARGE. mais littéralement aucun rdv avant des mois.
l'administration française ✨️
#non mais for real ça m'angoisse et m'énerve de ouf#genre là j'ai plus de papiers d'identité en fait#je fais comment#je fais comment si on m'en demande#je peux même pas voyager à l'étranger#heureusement j'ai rien de prévu mais cet été j'aurais bien aimé partir voir des potes quoi#et juste oui quoi. je fais comment#comment c'est possible d'avoir créer cette situation#où on laisse des gens dans la merde comme ça#c'est ouf#et ptn j'ai envie d'aller attaquer des gens#lise raconte sa vie
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2023 merdier sans nom
l'impression de m'être fait rouler dessus, d'avoir été dans un tunnel, j'ai été malade toute l'année, des allergies m'ont pourri la vie quatre mois et mon corps m'a fait si mal mais si mal, j'ai voulu mourir d'avoir si peu de chance et j'ai passé l'année à me dire que je ne tenais plus debout, je suis tombée et tombée par terre je me suis beaucoup fait mal sans faire exprès, peut-être un peu en le faisant exprès, on m'a beaucoup fait mal aussi mais généralement j'ai aimé, sinon j'ai accompli des choses, bosser avec ma bête noire à savoir les enfants et surtout les adolescents non pas une mais deux fois, sous payée la première car service civique, sous payée la deuxième par rapport à ce qu'on me demande car éducation nationale, mais je dois dire que malgré tous les problèmes j'aime plutôt ça, enfin je déteste pas, j'ai repris les études, je ne sais pas trop pourquoi et vers où mais je suis assez fière d'avoir réussi où j'avais échoué l'année dernière à savoir trouver l'énergie pour faire des dossiers, passer des entretiens, les réussir et puis je me sens bien avec les gens de mon master, j'avais très peur de passer les mêmes années qu'en licence mais plus le temps passe plus je crois que je commence à nouer quelques relations dont certaines (une surtout) qui je le pense va être très importante pour moi, si je repense au positif il y a aussi tous les petits les week-end qu'on s'est fait avec mes meilleures amies, pas de vacances ensemble cet été mais ça sera pour l'année prochaine, en parlant d'amies j'ai découvert que je pouvais encore être intensément déçue et blessée par quelqu'un que j'aime depuis toute petite, que ça laisse des traces indélébiles mais d'ici l'été prochain j'imagine que je ne peux que me souhaiter d'aller mieux, d'enfin aller parler à quelqu'un de ce qui m'arrive, ce qui m'est arrivé et de ce qui me bouffe depuis des années, de réussir à entretenir seulement des relations qui me font du bien et qui me rendent heureuse, d'accepter que j'ai le droit d'aller bien, de demander des choses, de poser des limites et qu'on me respecte, puis de ne pas retomber dans des schémas de merde dans lesquels je me mets en danger comme toute cette fin d'année qui ne m'aura pas laissé de répit, pour ça aussi que suis (toujours) si bien à strasbourg, ce n'est pas la vie réelle et c'est très agréable
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Je me sens bien! Ça faisait longtemps et je veux partager du positivisme vue que c'est mon anniversaire alors voilà une liste non exhaustive de chose qui me font me sentir bien! 💖
-Quand je vais au cinéma avec des amis que y a une scene gay et on se regarde direct ET ON SAIT
-Les session câlin + conversation philosophique avec Daphné tard le soir
-Le fait que un jours avec Daphné on a écouter "as the world caves in" séparément et pourtant on a tout les deux choisis que c'était nous, genre notre chanson <3
-Quand je finis un dessin et que je fais les p'tit détails que personne vois mais qui change tout pour moi (et quand quelqu'un remarque ces détails <33)
-Les moments que je passe à juste penser à ma coloc avec Rama à qu'elle meuble on va mettre comment sera la vie avec iel etc et juste bah iel quoi <3
-Le fait que tout le monde à intégrer que je suis un panda et m'offre des truc de panda et juste oui c'est moi le panda 🐼
-Le fait qu'on m'associe au cannibalisme aussi car ça me fume de rire
-Chaque fois qu'on me complimente sur mon art et surtout les compliments de Clem car ils sont si sincère et mims et me donne toujours envie de chouiner
-D'ailleurs les appelle et voc avec Clem ou on gossip comme des adolescente la ma vie >>>
-Les appelle random avec Sam ou on se dit des merde c'est souvent inutile ça ma met le smile <3
-Quand on dessine mes Oc ça me donne envie de chouiner d'ailleurs quand on me fais un cadeau tout cours juste quand on pense à moi envie de chouiner c'est terrible
-Les longue conversation avec des personne qui ont la même passion !!
-Sympathiser avec des gens partout dans le monde et juste on se parle pas toujours mais on interagis ensemble on se soutiens et je trouve ça trop mims (big up à tout mes mutu ici <3)
-D'ailleurs Anon :) si tu passes par la bah recevoir t'es ask de temps en temps ça me met le smiley j'adore nos interactions
-Voyager même sur des courtes période et voir des amis genre Nael sur Paris où on discute des heures de One Piece ou mes bros de bordeau qui essaie de me co venir à South Park !
-Parler d'oc avec les gens genre nos débile avec Rael ou encore les imbécile avec Félix jure faire des truc avec des amis
-D'ailleurs avec Feels faire des au de tout et n'importe quoi suggérer des ship random s'insulter nos race et avoir des accusations d'autisme dans la gueule bref Feels quoi
-Quand je sors de chez le psy et que je vais me prendre un donuts ou autre a auchan comme récompense !
-Quand ma mère retiens des truc de mes fandom, m'achète des truc qui vienne de mes fandom et juste bah ma mère qui est ma fan #1 a toujours me soutenir dans tout ce que je fais que ce soit en art ou autre <3
-Aussi ma mère qui kiff mes amis (surtout Sam son chouchou ça me fume) qui retiens des truc sur eux et qui me pose des questions leur vie avec un vrai intérêt
-Échanger des musique, peter des câble sur des parole de chanson avoir Sae qui me sort cette chanson c'est ce ship et qui me laisse péter un câble dessus vraiment ma vie
-Halloween, l'ambiance d'Halloween, les soirée d'Halloween vraiment ma vie quoi les fantôme et vampire
-L'espace, le space core et juste tout ce qui concerne ce domaine je suis un p'tit astronautes dans mon coeur
-ma pseudo rivalités avec Juliette ou on se taille juste nos grand mort avec amour (Captain vierge <3)
-Le fait que Lucie soit la personne la plus patiente du monde, qui pour moi c'est remis en question un milion de fois, ma supporter au bout du trou et ma épauler et soutenu dans mes coming out! C'est vraiment la définition du "si j'étais la pour le meilleur je te soutiens dans le pire" je l'adore <3
-D'ailleurs les activités manuelles avec Lucie et les moment où on se selfinsert dans des univers random et on en parle pendant des heures ou encore la série qu'on a fais ensemble elle m'accompagne depuis longtemps dans tout mes projet débile
-Les photo ultra moche avec Lix et Rama d'ailleurs Lix qui est loin et que j'ai pu revoir le fait qu'on c'est sauté dessus alors qu'on est pas tactile bah Lix quoi ma vie <3
-le fait que avec Rama et Lix on c'est questionner sur nos genre en même temps et on a fait notre chemin ensemble pour donner globalement une bande de pd 🏳🌈
-Les moment où je m'autorise a être une sous race genre avec Yvain quand on taille tout ce qui bouge
-D'ailleurs les sortie avec Yvain et les moment de questionnement universel dans son salon
-En faite juste squatter chez les gens être acceuilli comme chez moi et juste être le plus gros parasite de France
-Être la référence asexuel, pouvoirs éduqué les gens, les informer et même leur faire découvrir qu'ils le sont !
-Ce moment apres le cosplay ou ta tout ranger t'es fatigué mais qu'est ce que t'es fière du rendu
-D'ailleurs quand me fais de la fausse pilosité faciale car je slay avec je suis trop bg et c'est rare que j'arrive à me sentir beau
-D'ailleurs les photoshoot avec Daphné et encore une fois juste Daphné en générale
-le fait que Rama et Daphné me suivent dans tout mes projet cosplay en me faisant une confiance aveugle peut importe ce que je propose car ils ont confiance en mes capacité
-Ce moment où la nouvelle saison de TUA est sortie et avec lix on c'est fait des review à distance et juste suivre des nouvelles saison de série avec mes potes
-Les private joke que j'ai avec certaine personne
-Quand je mange des choses que j'aime mais que je mange pas souvent genre des avocat, aussi conclure mon repas par un bon fruit surtout des oranges
-Ma mère qui m'achète des framboise de temps à autre quand elle peut car elle sait que j'adore ça! aussi le fait que le samedi c'est chapati et que ça change pas
-Quand ma mère fait des plat arabe que j'aime c'est pas souvent mais j'adore me péter le bide avec
-Le fait que je commence enfin à m'intéresser à ma culture algérienne, à ce qu'a vécu ce pays et à être fière de mes racine
-M'etre trouver en temps que métisse et avoir enfin un équilibre qui me va à ce sujet aussi commencer à apprendre des bases d'arabe pour mieux vivre avec Rama plus tard
-Les appels avec ma soeur et réussir à Retissée à nouveau un lien familiale avec elle
-D'ailleurs mes neveux et nièce et même si c'est pas bien de faire du favoritisme bah surtout ma p'tite Jade c'est ma p'tite puce et je l'aime tellement et j'adore pouvoir sortir avec elle rien que nous deux!
-Les dessin que Daphné fait de nous genre juste Daphné qui est la et me suis dans toute mes débilité en étant tout aussi débile
-Mes bro de bordeau qui savent que on se reverra et juste qu'on essaie tous d'aller mieux de notre côté et qu'on respecte le temps dont l'autre à besoin
-acheter des peluches, des dvd ou des livres ou des truc en convention et juste me faire plaisir et faire plaisir au gens que j'aime
-Allumé des bougie en hiver, boire des chocolat chaud, être sous une couette et lire mes meilleures fanfic
-Créé des playlist et les écouter en boucle car j'adore mes goûts musicaux genre l'équilibre de mes playlist
-D'ailleurs découvrir de nouveaux artiste et les poncer pendant des mois
-Arrivée à dire que j'aime les gens de plus en plus facilement <3
-Commencer cette année à réelement m'apprecier moi même et juste être plus en paix avec moi même et bien dans ma peau
Bref la liste est encore longue si vous aves tout lu gg je l'aurais jamais fais perso rkzjfke mais bref je suis juste bien et ça ma fait du bien d'être bien ouais je sais ça fait beaucoup de bien mais c'est mon anniversaire donc j'ai le droit de radoter! 😤💖
#kenshi's life#LE PLUS GROS PAVÉ SUR MA VIE#mais ouais je me sens vraiment mieux#et je sais que cest pas encore gagner#mais je sens le mieux et ça fait du bien#d'ailleurs big up a tout ceux qui ont tout lu fkzkfje#et juste de gros bisou sur tout le monde#sur ce je vous laisse j'ai des lumignon à allumé !#💖💖💖
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L'âme du phoenix // Yuston XIII
Faut que j'me soigne,
J'ai brûlé toutes les pages
J'les aies cachées dans l'sable.
Souviens toi à qui tu donnes,
C'est souvent eux qui t'lâchent.
J'vois plus les souvenirs,
Y'a des tâches,
Dans mes yeux, y'a des flashs,
Mais, j'crois que c'est des flammes.
Des fois, j'repense à tout ce que j'ai pas fait.
Et si je pouvais tout refaire
Qu'est-ce qui changerait ?
J'demande pardon,
J'ai plus grand monde,
J'veux plus perdre de temps
J'ai plus vingt ans.
J'ai vu l'incendie, j'me suis caché dedans.
Des fois, faut partir pour comprendre ce qui te manque.
Je suis un zombie.
J'ai l'âme en cendre.
J'sais même pas où j'vais.
J'me suis perdu dans un cauchemar.
Y'a des morceaux de vie dans mes larmes.
Quand j'en laisse sortir, c'est des bouts de moi qui partent, merde.
Ça, ils peuvent pas l'voir.
Bientôt y'aura plus rien,
J'laisserai juste une liste noire. (hey)
J'attends tout les jours que le soleil se lève.
Des mois dans la nuit et y'a rien qui l'arrête, non.
(Et y'a rien qui l'arrête, non.)
J'sais pas ce que je deviendrais,
Si j'tombe encore au fond du trou.
J'aime pas ma vie mais, je sais qu'il y a pire.
J'suis pas le seul Homme au cœur de loup (non, hey)
Le mal faut pas l'contenir,
Ça t'empoisonne, faut s'en défaire.
Et si j'le laisse sortir, comment j'l'arrête ?
J'suis pas d'ceux qui ont pas d'âmes,
Qui brisent des vies, qui sortent des lames.
Tu connaîtras jamais les gens.
Derrière chaque ange, y'a p't'être un diable.
Si j'fais toutes ces erreurs,
C'est pour enfin comprendre qui j'suis.
Si tu vis trop dans la peur,
Tu d'viens souvent ce que tu fuis.
J'ai fais des rêves noirs,
Quand j'étais perdu dans les limbes.
Y'avait peu d'espoir, y'avait toujours des nuages au dessus des remparts
J'me battais contre des ombres mais, c'était moi.
Tout ça, c'était moi.
Faut que j'vide ce qu'il y a dans ma tête.
J'en voulais à cette vie et à la Terre.
J'ai crié mais j'étais bloqué sous la mer.
J'vois ce gosse qui m'ressemble et qui me dira :
"Rassures-toi, la lumière reviendra."
J'sais qu'cette vie, c'est pas si simple,
Qu'elle brûle des fois. (Ouais)
J'sais qu'tu veux faire au mieux,
Que t'es pas que celui qu'tu laisses voir. (Hey)
Un jour, tu verras comme c'est beau.
Si t'as peur du vide alors voles plus haut. (Ouais)
Faut que j'rentre chez moi,
Qu'est-ce qu'on deviendrait si j'baissais les bras ?
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ce soir je me sens perdu et je me retrouve ici à regarder des souvenirs, à voir à quel point le temps passe.
regarder de vielles photos et voir des inconnus, ne pas me reconnaître et ne plus vraiment me rappeler de comment c’était.
je me demande comment c’est possible que tout est autant changé en seulement quelques années, qu’est ce qui a fait qu’aujourd’hui des gens que j’ai pu tant aimé ne soit plus personne dans mon aujourd’hui.
je sais pas trop pourquoi j’écris la, j’en ai perdu l’envie et l’habitude aussi, mais je laisse des nouvelles traîner histoire de.
je pensais pas vraiment être « malade psychologiquement » et que faire le métier de mes rêves, avoir une raison de me lever le matin me ferait aller mieux, mais j’ai perdu cette opportunité, ce travail, car mes troubles ont tout gâché.
j’ai réalisé que j’étais vraiment « handicapé psychologiquement » et que la volonté ne me ferait pas devenir stable, mais que j’ai vraiment besoin d’une réelle thérapie pour ça.
je suis à nouveau sous anti dépresseur et j’ai changé d’anxiolytiques : je suis sous xanax.
je vais bientôt plus vivre dans mon appart et je vais faire ma dernière semaine de travail là , après c’est fini je retourne dans le sud avant fin février.
je vais essayer d’aller mieux, de me guérir, car je suis absolument incapable de vivre seule, avoir un emploi et m’occuper de moi sainement.. j’ai tout gâché.
je veux que cette année 2023 soit la dernière où je me sente autant comme une merde, pitié.
j’ai tellement honte de moi.
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Writevember jour 13 - Chien (1443 mots)
Emilie se rend compte que quelque chose ne va pas au moment où Princesse se fige.
La chienne, qui jusque-là avait sa queue battant joyeusement l’air, est soudain tendue comme une flèche prête à être décochée, les oreilles légèrement relevées comme si elle avait repéré quelque chose.
Même Christopher, qui n’est pourtant pas le plus apte à lire le langage corporel des animaux en règle générale, se tourne et retourne en cherchant ce qui peut agiter Princesse dès qu’il voit la chienne ainsi figée.
“Pourtant, y’a pas de chat ou quoi que ce soit dans cette partie du bâtiment,” marmonne-t-il en fronçant les sourcils.
Emilie s’apprête à lui répondre, mais un bruit sourd la coupe avant même qu’elle n’ai pu ouvrir la bouche.
Son inquiétude monte encore d’un cran lorsqu’elle se rend compte que ce bruit est un grognement, et qu’il émane de Princesse.
Sa chienne habituellement si gentille, si douce, qui se comporte parfois encore comme un chiot en manque de câlin alors même qu’elle a depuis longtemps atteint sa taille adulte, est actuellement en train de grogner comme un molosse mal élevé.
“Mais qu’est-ce que - AH !”
Un instant Emilie est debout, la laisse en main, à s’inquiéter pour son chien, et l’instant d’après elle se retrouve affalée par terre, plus de laisse dans sa main… et plus de chien en vue.
Princesse a bondi en un instant, et malgré ses capacités physiques, Emilie n’était pas préparée à retenir la masse musculaire d’une croisée berger d’Anatolie extrêmement déterminée.
“Euh. Ça va ?” tente de demander Christopher, abasourdi par la situation, mais Emilie ne prend même pas le temps de lui répondre avant de se redresser d’un coup, et de partir en courant à la suite de son animal de compagnie.
“Merde merde merde merde,” répète Emilie à mi-voix, son esprit se remplissant déjà d’images de scénarios catastrophiques.
Princesse en train de mordre un employé, ou pire, un visiteur, devant être euthanasiée pour avoir attaquée un enfant, ou Princesse avec un chat ou un lapin déchiqueté entre ses dents et des gens horrifiés qui ne peuvent intervenir, ou encore Princesse s’élançant hors du refuge, sur la route nationale à quelques mètres de là, et ne pouvant éviter un camion qui passe -
“Emilie !” appelle Chris quelques mètres derrière elle, mais elle ne ralentit pas.
Elle n’a aucune idée de ce qui a ainsi pu agiter à ce point sa chienne - pour autant qu’elle soit un peu turbulente, et qu’elle ait des instincts liés à son pedigree de chien de berger, Princesse n’a jamais réagi aussi violemment auparavant. Emilie n’a aucune idée de ce à quoi s’attendre lorsqu’elle la retrouvera.
Ses baskets dérapent sur le carrelage du couloir, elle heurte le mur en prenant un virage trop court, et enfin une porte à moitié ouverte et le bruit du grognement de Princesse lui parvienne -
Lorsqu’elle fait irruption dans la pièce, Emilie s’arrête net.
“Putain, mais c’est quoi ce bordel de merde ?” peste Christopher juste derrière elle.
Devant eux, au milieu de la pièce, un type bien habillé - costume-cravate et cheveux gominés en arrière - réprime avec peine une expression paniquée en faisant doucement un pas en arrière pour s’éloigner du chien.
Moins d’un mètre devant lui, Princesse, campée sur ses quatre pattes et forte de son gabarit et de sa hauteur, le poil de son échine hérissée, les babines retroussées, un grognement encore plus fort que précédemment sortant de son poitrail, intimide l’inconnu.
Derrière Princesse, à moitié recroquevillé au sol, des larmes coulant sur son visage, et une respiration haletante, Louis regarde sans avoir l’air de bien comprendre le face-à-face qui se déroule devant lui.
Et à l’autre bout de la pièce, Lauren affiche une expression éberluée, ses yeux passant de l’inconnu, à Louis, au chien ayant fait irruption.
“Princesse. Viens ici ma belle,” Emilie demande gentiment, ayant peur qu’un cri déstabilise l’animal et le pousse à attaquer.
La chienne ne bouge pas d’un poil, le regard toujours tourné méchamment vers l’inconnu.
“Vous devriez garder ce chien en laisse,” commente ce dernier, qui affiche désormais un visage neutre et légèrement condescendant - mais il fait encore prudemment un pas en arrière.
En l’entendant parler, Louis enfouit sa tête dans ses mains avec un petit bruit pathétique. Princesse se met à grogner encore plus fort - Emilie ignorait qu’elle était capable de faire un tel bruit.
“Princesse. Au pied !” ordonne-t-elle plus fermement. Peu importe ce que le type en costard-cravate a fait, ce n’est pas en lâchant un chien énervé contre lui que les choses vont s’améliorer.
Cette fois, sa chienne tourne la tête vers elle, et pousse un bref aboiement - comme elle si elle disait “Oui, je t’ai entendu, mais là excuse-moi, je suis occupée”. Et elle reste plantée au milieu de la salle, entre Louis et l’inconnu. Sans grogner, au moins, cette fois, et c’est déjà ça de gagné…
Sauf qu’à l’instant où Emilie commence à se relaxer, en se disant qu’au moins Princesse n’a pas réellement l’intention d’attaquer, un cri strident retentit à quelques pas derrière elle.
En se retournant, elle voit un espèce de blob blanc flou qui fonce droite devant - et ce n’est que grâce aux réflexes de Christopher, qui se jette sur l’élément non identifié pour l’arrêter dans sa course, qu’une attaque est évitée.
Mais pas par Princesse ou un autre chien.
Non, par Charly, le chat angora turc de Louis.
L’espèce de pacha blanc qui passe habituellement ses après-midi à roupiller sur le comptoir dans un rayon de soleil et qui se laisse tripoter comme une peluche par tous les enfants visitant le refuge est actuellement en train de feuler comme un diable, les oreilles tellement en arrière qu’elles sont presque invisibles dans sa masse de poils ébouriffé, et vu la grimace de Christopher, il lui laboure également les avant-bras de ses griffes.
“Bordel de merde,” grimace Christopher en réajustant sa prise sur le chat pour l’empêcher de s’échapper - Charly semble lui aussi bien décidé à faire la peau à l’inconnu.
“Bon. Je crois qu’on va devoir écourter votre visite,” commence Lauren, qui a fini par se ressaisir. “Désolée, monsieur le préfet, mais je vais devoir vous demander de partir, de toute évidence votre présence dérange les animaux.”
“Mouais. On dirait bien, en effet,” ce dernier marmonne, avec un regard méchant vers le félin - regard méchant qui lui est rendu au centuple. “De toute façon, je pense qu’on avait déjà abordé tous les points importants, et j’ai d’autres choses sur mon agenda aujourd’hui. Mes agents vous recontacterons plus tard pour ce qui est de la paperasse légale.”
“C’est cela. Au revoir monsieur, merci de votre visite, au plaisir de vous revoir,” débite Lauren en le poussant vers la sortie. Il semble que même la gérante, pourtant habituée à gérer des crises et des animaux stressés, est dépassée par la situation.
“C’est ça… Oh, Louis ? On se reverra un de ces quatre.” ajoute-t-il avec un sourire en coin, avant de finalement s’éclipser.
Au moment où la porte se referme, plusieurs choses se passent simultanément.
Louis s’effondre encore plus contre le mur, en sanglotant. Charly s’arrête enfin de feuler, et à l’instant où Christopher le lâche, il se jette vers son maître, cette fois en ronronnant aussi fort qu’un vieux moteur diesel dans ce qui semble être une tentative désespérée de le rassurer. Et Princesse se retourne et trotte jusqu’aux pieds d’Emilie, avant de s'asseoir et d’offrir son meilleur regard de chiot désolé de sa bêtise.
“Bon. C’était qui, cette tête de con ?” demande Christopher, en retroussant ses manches - Emilie grimace elle aussi en voyant les longues griffures rouges sur ses bras, malgré l’épaisseur de son sweatshirt.
“Le préfet de la région,” répond Lauren, “Mais ça n’explique pas grand chose. Louis ? Ça va mon garçon ? Dis-moi, tu connais cet homme personnellement ?”
“P-pardon…” sanglote-t-il encore. “C’est… c’est de ma f-faute…”
“Hey, hey, Louis ça va aller, ça va aller,” tente de le rassurer Emilie en s’approchant - sauf que Princesse est toujours collée dans ses pattes, et Louis se raidit en voyant l’énorme chienne approcher. “Princesse, couchée !”
La chienne obéit avec un petit aboiement plaintif. Charly pousse sa tête contre la joue de Louis, sans s’arrêter de ronronner, et cela semble aider à calmer le jeune homme.
“Ce n’est pas de ta faute, et si je me fie à mon instinct et à ces deux bestiaux, quoi qu’il se soit passé ce serait plutôt la faute du préfet… S’il te plaît, dis-nous ce qu’il se passe, et on va voir ce qu’on peut faire pour t’aider,” Lauren ajoute gentiment.
Louis hoche la tête, et se passe une main sur le visage pour essuyer ses larmes, avant de répondre de manière hésitante : “Ce type… c’était Georges. Mon ex-fiancé.”
#my writing#writevember#Ecriture Nov 2024#Traumatiser Louis est un sport national et je suis championne olympique dans cette discipline
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𝗔͟𝗦͟𝗨͟𝗠͟𝗜͟ 𝗦͟𝗔͟𝗥͟𝗔 ;
Sara est née au Japon, sa famille ayant émigré en Corée lorsqu’elle était encore toute petite. Bien qu’elle passe sa vie dans la capitale, elle est surtout élevée dans le cadre des valeurs traditionnelles japonaises, montre énormément de respect à l’égard de ses parents, pouvant des fois être exagéré. La jeune femme accorde beaucoup d’importance à ses origines, elle envisage même plus tard de retourner vers ses racines, au Japon. Mais pour l’instant, elle doit surtout assurer sa vie en Corée, sa scolarité. Si au début elle est une bonne élève, faisant des efforts pour assurer toutes ses classes, sa concentration s’envole bien vite quand la mauvaise nouvelle tombe. Sa mère est malade. Une maladie qui ne peut être soignée, ou au pire, être retardée mais Sara ne se fait pas d’idées – comparé à son père – elle sait que sa mère n’a pas beaucoup de temps. Alors elle se prépare, dans son coin, se renferme un peu plus sur elle même, bosse beaucoup ses cours, quitte à ne plus voir qui que ce soit. C’est comme ça jusqu’à sa scolarité, et même si elle va récupérer son diplôme du lycée avec sa mère, dans un fauteuil roulant et un bonnet sur la tête, elle est fière de pouvoir offrir cette dernière fierté à sa mère. Avant qu’elle ne parte.
Ce qui arrive. Elle qui pensait être prête, elle qui pensait être forte, ce n’est absolument pas le cas. Elle a dix-neuf ans quand sa mère rend son dernier souffle, sa main dans la sienne, son mari de l’autre côté du lit. Et Sara pleure, encore et encore, jusqu’à faire un malaise. Sa mère laisse un manque indéniable dans la famille, se retrouvent à deux alors qu’ils avaient eu l’habitude d’être trois. C’est son père qui en souffre le plus. Il commence à s’éteindre, petit à petit, trouve refuge dans l’alcool, devant une Sara qui ne sait pas gérer la peine de deux personnes. Alors elle part de la maison, décide d’abandonner ses études et de trouver un travail pour joindre les deux bouts, pour trouver un appartement. Elle continue les premiers temps d’aller rendre visite à son père, pour s’assurer qu’il respire toujours, qu’il n’est pas trop dans un sale état. Mais les seules fois où elle retourne dans la maison familiale, c’est la tristesse qui l’envahit, la frustration de voir son père se laisser mourir. Elle arrête petit à petit de lui rendre visite, mais elle garde tout de même un œil sur la rubrique nécrologique de la ville, s’attendant au moment où elle verrait le nom de son père y figurer. Sara trouve un travail en tant que serveuse dans un café du centre-ville, ce n’est pas le boulot idéal mais ça lui permet de penser à autre chose. Puis elle n’est pas toute seule, elle a Jae, son meilleur ami. Même si on dirait qu’ils se détestent la plupart du temps, le garçon est sa seule constante dans sa vie, la seule personne à qui elle peut faire entièrement confiance.
La jeune femme arbore un look à l’image de sa personnalité – et ce n’est pas rare que les gens pensent d’elle qu’elle est bizarre ou qu’elle fait peur. Toujours vêtue de noir, elle inspire au premier abord la froideur et la distance, ne permettant pas aux autres de rentrer dans sa vie de peur d’être blessée. Cassante, un humour bancal souvent sarcastique, cette carapace est surtout là pour protéger sa générosité ou sa sensibilité, car derrière tout ça, se cache une jeune femme serviable, gentille et sincère. Seulement, peu de personnes sont capables de s’en rendre compte. Sauf avec les guerriers Lyoko. Il lui faudra du temps pour leur accorder sa confiance, mais elle devient d’une fidélité à toute épreuve les concernant. Après tout ils sont tous dans la même merde, ont les mêmes craintes concernant XANA.
Sara n’était pas destinée à devenir une guerrière Lyoko, aucun d’eux ne l’était. C’est par le biais de Terry, qu’elle et son meilleur ami - Jae - font la connaissance du groupe. Terry est ami avec Thomas, qui est également le meilleur ami de Minho, qui est à la tête du petit groupe, qui est le cerveau quand ils sont envoyés sur Lyoko. Leur groupe est plutôt bancal, parce que tout ça ne s’est créé que sur un système de bouche à oreille. Elle sera d’ailleurs, en premier lieu, réticente à l’idée de participer à ses missions qu’elle jugera puériles. Un jeu virtuel ? Sara avait déjà beaucoup trop de soucis à gérer avant de se lancer dedans. C’est son plus jeune ami, Terry, qui l’aura à l’usure, la suppliant presque de les rejoindre, lui promettant qu’elle ne sera pas la seule fille. Tu parles, son ami s’était bien caché de lui dire que oui, il y avait une fille, mais que cette dernière était coincée dans un monde virtuel et que leur quête était de la faire revenir dans le monde réel. Perplexe, les premiers temps, elle devra tout de même se rendre à l’évidence, et avouer que tout ça ce n’est pas si mal. Elle galère à joindre les deux bouts, mais étonnamment, Lyoko lui permet de se vider la tête et de penser à quelque chose d’autre l’instant d’une heure. Sur Lyoko, son arme de prédilection est le shuriken. Malgré que cette arme lui serve à se défendre, ce n’est pas son rôle premier sur Lyoko. C’est avec l’aide de Mimi qu’elle s’élance à travers le programme, à la recherche de tours à désactiver. Plutôt petite et fine, elle reste élancée, et sa petite taille lui permet d’être plutôt discrète et d’être rapide quand il s’agit de taper un sprint. Sara est sans doute la plus mature et la plus réfléchie du groupe – après Minho – son opinion est toujours prise en compte. Elle agit au sein du groupe comme étant responsable des autres, surtout de Thomas qui a le don pour se mettre dans de beaux draps. Celle qui prend les décisions urgentes sur Lyoko, celle que l’on envoie désactiver les tours et à qui on vient demander conseils quand Minho ne peut pas assurer sur Lyoko. En parlant de ce dernier. Il est le chef de leur groupe, celui qui agit dans l’ombre et qui les guide dans le monde virtuel. Il est discret, timide, mais c’est ça qui touche la jeune femme qui ne peut empêcher le coup de coeur de se développer de jour en jour.
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MA FILLE,MA VICTOIRE (2)
Je faisais des étirements quand je reçois un appel vidéo de Sandro
Oh merde!!!Qu'il est matinal,lui!!!Que faire ???
Je cours jeter un œil dans le miroir
Pas si moche que ça...
*Hi!!!
*Je t'ai réveiller?
*Mais non,je suis une fille très matinale et toi quoi de neuf??..
*Tous usé...
On se mit à rire
*T'as un beau sourire Sánchez
*Merci, toi également
*Te moque pas
*Ben non je suis sérieuse, regarde ça.
Je lui montre mes doigts croisés
*Je te crois pas besoin de ça. Alors notre sortie, ça tienne toujours?
Notre sortie ??? Ah c'est vrai, il m'avait inviter,hier.....
*Oh!!J'avais complètement oublier, je vais en parler aux filles.
*Et après tu me rappelles ?
*Non,je t'envoie un texto,c'est mieux
*D'accord, à tout de suite
*Comme tu le dis
Laisse-moi vérifier mon compte insta
-Oh nom d'un chien, malgré ma foutue tenue,j'ai 5k,ces gens sont à considérer.
Passons aux commentaires
-Rien à signaler,ils me félicitent tous
Hmmm...si papa voyait ça...
-Hello Réa!!!
-Fifi,allez rentre
-Tu faisais quoi là?
-Ben rien
-T'as pas regardée sur instagram,tu fais la une.Dis-moi donc,c'est qui ce type par qui tu te faisais enlacer hier soir,et avec qui tu es reparti?
-M'enlacer?Il m'a juste empêcher d'embrasser le sol
-Et pour le remercier, tu passes la soirée à te faire mâter par lui et après vous êtes reparti ensemble.
-Écoute-moi bien journaliste en herbe,je n'ai rien à te dire sur ma vie, je suis pas un ado,j'ai dix-huit ans,et je peux bien me gérer toute seule.
-Très bien mademoiselle Sánchez.Un conseil Sers-toi de la pilule ou d'un condom
-Sors de là toi,j'en assez de toi,va voir ton gaillard
-En parlant de gaillard, il m'a confier que tu lui faisais des effets...
-Il peut toujours rêver debout,lui
-Tu ne l'aimes pas?
-Mais non bordel et laisse-moi tranquille
Mon téléphone sonne sur l'écran Ma Nishou
Naïda???
-Tu ne réponds pas?
-Ouais mais il faut que tu dégages de là
-Ça va,je me rends
-Surtout ne triche pas
-T'inquiète, je vais pas écouter derrière la porte(Filisya se retire)
-Allô Nishou
-T'étais où la vache???
-Ton langage, Naïda
-Désolée, alors que s'est-il passé avec le beau Alphonso????
-Comment sais-tu qu'on était ensemble ???
-On était pas loin, alors tu l'as embrasser ??
-Embrasser ??? Je ne ressens rien pour lui,j'aurai du mal à l'embrasser d'ailleurs
-Jure
-On laisse tomber,on a prévu quoi pour aujourd'hui?
-Oh rien... si t'as prévu une tête à tête avec ton apollon ,écris le et informe le que t'es libre ce soir ,que t'es tout à lui et...
-Je peux placer un mot Naïda?.
-Crache
-Tu trouves pas que tu vas un peu trop fort ??
-Comment ça ?
-Tu parles de tête à tête, je te rappelle que j'ai connu ce type rien qu'hier
-Et alors ? Ceci n'empêche pas cela,tu sais?
-Attends j'ajoute Laïla en ligne
L:*-Coucou!!!
-Salut !!!
L:*-Il t'a séduit,le coeur ?..
-Qui ça ?..
L:*-Alphonso
N:*-Elle dit ne pas être intéressée..
L:*-Quoi tu plaisantes ? Ce type à un corps de rêve
-Ah bon!!!
N:*-Tu devrais lui dire oui..
-Pourquoi ??
L:*-Pour sa déclaration amoureuse
-Il ne m'a fait aucune déclaration
L:*-Et pourquoi selon toi,il t'invite à dîner ?
-Il avait dit promenade
N:*-La différence,il est où ?
L:*-Il t'a mâter toute la soirée
N:*-Et là, elle tombe dans ses bras
L:*-L'enlacer..
N:*-L'invite à boire
L:*-La ramener
N:*-L'invite à sortir
-Taisez-vous, ça suffit, je dois vous laisser
L:*-N'oublie pas, aucune réponse négative
-Et pourquoi ?..
N:*-Il est trop crunk pour lui dire non
-Réa ???? Tu veux bien descendre,un moment ???
-J'arrive mom,Je dois vous laisser les filles,à plus
L:*-On t'attend déjà
N:*-Bonne chance
Je fais ma routine de tout les jours, sauf le jogging,trop fatiguée et je descends rejoindre la famille
-Bonjour la maisonnée...Besoin de moi ici???
-On pourrait savoir qui est ce garçon, qu'on a vu t'enlacer?demande ma mère
-Filisya ne me dis pas....
-Hurle pas après ta sœur, t'es sur la première page de Ticket crie mon père
-Fais voir
-Tiens et dis-moi que c'est pas toi
-On se calme puisqu'on ne voit même pas nos visages
-Tu pourrais lire au moins le chapô?intervient Luka
La benjamine des Sánchez n'a pas rater l'occasion pour se faire remarquer,enlacer dans les bras de son amant qui n'est autre que le fils du premier ministre durant l'inauguration d'hier. La petite Sánchez a enfin trouver chaussures à ses pieds...Cette famille ne va donc jamais cesser de nous impressionner....
-Ils ont vraiment écrit ça, moi qui pensait...
-Être inaperçue ajoute mon père
-Évidemment mais ses paparazzis font chier
-Réa !!!
-Je monte me changer, je vais faire un tour
-Tu vas où ???
-Je sors maman
-je sais,pour aller où et avec qui?
-Manger un morceau, seule.
-Où ?.
-Maman, lâche-moi un peu
-Si tu vas retrouver ce type,je te jure que je vais te gueuler
Je n'y prête même pas attention à ses menaces.
Je monte dans ma chambre, préviens Sandro et je me prépare...Je me prends en photo et je publie sur insta
@RéaSánchez Un rencard...
@Naïda854 Ouh lala,j'adore ta robe
@RéaSánchez merci Nishou
@LaïlaLaïla Tu es splendide
@RéaSánchez gentille Layoo
@FifiFilisyaSánchez je vais le dire à maman
@RéaSánchez ton compliment me va droit au cœur Fili, ma chérie à Moi
@FifiFilisyaSánchez je t'aime trop
@LukaLuisJosephSánchez il y a de l'amour dans l'air
@RéaSánchez attention tu risques d'être contaminer
@Lexandrophoto un rencard ???
La sonnerie de mon téléphone retentit,je mets sur haut-parleur
-Tu es prête, je suis là
-Où ?..
-Devant ton portail
-Recule, je veux pas qu'on te voit
-Tu as lu le journal ?
-Ma mère, allez fait demi-tour, je te rejoind à pied
-Ta robe te sied à merveille
-Merci et comment sais-tu que je porte une robe?
-Je suis un des followers de Réa Sánchez
-Je vois,j'arrive
Filisya rentre dans ma chambre
-Alors sœurette, c'est vrai ce que t'as mis sur insta ?
-Un peu...Ils m'ont harceler non??Je vais les laisser croire et les manipuler... Bon je m'en vais,à plus tard
-Mon bisou
Je lui fais la bise et je me sauve.
Dans deux minutes, j'étais avec Sandro dans sa voiture
-Je t'ai ramener des fleurs
-Le bouquet de rose rouge là derrière,c'est pour moi ???
-Rien que pour toi...tu m'as manquer
-Tu m'as manquer aussi
J'ai dit ça ???
-Alors ce que t'as dit sur insta est donc vrai, t'as flasher sur moi
-Et toi me mâter durant toute une soirée
-Qui ne t'aurais pas mâter...hein,dis-moi ?
-On va où ???
Je voulais tout simplement changer de sujet
-On va prendre un morceau à l'Oasis et ensuite on fera ce que tu veux
Il est sérieux lui?Il risque gros si je fais ce que je veux...
-Très bien...Ensuite on ira chez toi
-Chez moi?
-Oui...Chez toi
-Non,on ne peut pas y aller car j'aurai un interview du genre indiscrète par ma mère et...
-Elle est journaliste ?.
-Non,styliste... Tu devrais te poser pour une maison de mode,t'as tout ce qu'il faut pour être mannequin
-Tu crois?
-Oui,si je te le dis...Je travaille avec mes parents. Pour mon père, je suis un entrepreneur et pour ma mère,un photographe
Photographe?Sérieux,oh non c'est trop beau,tout ça...
-J'adore me faire prendre en photo
-Tu vois?Raison de plus pour être mannequin... Tu devrais travailler avec ma mère... Je vais lui en parler,peut-être que tu trouveras une place chez elle.
-C'est gentil,mais je veux pas devenir mannequin
-Dommage... On y est Mlle. Sánchez
Il s'arrêta me tend une casquette noire avant de porter la sienne
-Pourquoi ???
-C'est vrai que ça ne servirait à rien contre les paparazzis, mais on ne peut pas prendre le risque
Sandro avait pris avec lui ses lunettes noires et moi j'y avais pas penser
Tant mieux que mal,je me contente de ma casquette..
Je mets ma casquette, Sandro vient m'ouvrir la portière ensuite on rentre au sein de l'Oasis,on se rends au restaurant où on vote pour une table au coin..On commande la même chose
-Si t'as pris le cabrit parce que moi,j'en veux... Sache que je ne te félicite pas.
-Ce n'est pas vrai du tout,j'adore le cabrit... Alors dis-moi...
-Que veux-tu entendre ?
-Parle-moi un peu de toi
-De moi?Il y a pas grand chose à dire
-En un mot...
-En un mot?Je crois que désinvolte me va à merveille
-T'es désinvolte..Intéressant... t'as quel âge?
-J'ai 18,mais je préfère 19
-L'âge exacte ?
-Les deux
-Tu plaisantes ?
-Mais non je suis entre 18 et 19
-D'accord mais je sais que ça n'existe pas
-Pour moi si,je suis universitaire et toi?
-Moi en un mot c'est joyau,le joyau des Alphonso,je suis entre 20 et 21
-L'exacte c'est?
-Les deux
On se mit à rire
-Tu m'as eu,je t'ai eu
Le serveur revient en souriant
-Vos commandes
-Merci
-Merci monsieur
Sandro se mit à manger et moi à picorer dans son assiette en riant
-T'es trop sympa toi...
J'allais enfin porter ma fourchette à la bouche,il m'arrêta d'un geste
-Laisse je vais t'aider
-Comment?
-Tu ne feras qu'ouvrir la bouche, Mlle Sánchez
Quel gentleman !!!!
On passa un très bon moment ensemble, ensuite je décide de rentrer.
On s'arrêta pas trop loin de chez moi.
Assis dans la voiture, on se regardait, mais il finit par briser le silence
-Tu es belle
-Merci, toi aussi t'es très beau avec tes longs cheveux et ton piercing
-Tu aimes?..
-Oui,tu me ressembles
-Je te ressemble ?
-Ben oui,mon vieux
-Si tu me le redis,t'auras ta punition
-Tu crois???
-Tu devrais rentrer
-Tu te lasses déjà de moi?
-Mais non,demain je vais à la plage, tu veux venir ?
-J'adore la mer
-Je passe te prendre à huit heures, ça te va?
-Bien sûr, merci pour cette journée et aussi pour les fleurs. Là maintenant je dois rentrer
-Soit prudente
Je lui fais une bise, prend le bouquet pour m'en aller, il me retient le bras en souriant
-Qu'est-ce qu'y a?Je te manque déjà ??
-Je t'aime...
Je me contente de lui faire un sourire et je rentre...Un des gardes me prend mon bouquet, je le remercie gentiment et je me demandais que vais-je bien leur raconter pour le bouquet?
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Fuck you! (fr)
(English translation: here)
J'ai le plaisir de vous présenter ma BD qui a été pensée en 2020-2021 et écrite/dessinée en été 2021 ! Donc c'est pas tout récent, mais je l'aime toujours beaucoup ! Elle est faite à l'aquarelle, sur du papier de 17cm sur 17cm environ.
C'est la version originale ; j'ai aussi fait une traduction en anglais (avec l'aide de Tay !) et c'était marrant (bien que un peu chiant parce que mes bulles ont de la texture et de la couleur).
Je vous ai aussi mis la transcription de ce que y'a écrit sur la page en-dessous parce que ma BD est plutôt pensée pour être lue sur papier que sur écran et ça complique peut-être un peu la compréhension...
Bref enjoy etc.
A ce moment précis, j’ai eu envie de mourir
Cela voulait dire, qu’un certain nombre de changements s’imposaient
Changement de prénom : Elliott
Voulez-vous supprimer 137 contacts ? oui, non
Reorientation : L1 socio-eco
Salut, je suis NB. Si vous pouvez pas le respecter, allez vous faire foutre. Bisous / Des gens. 98 [_]
C’est pour ça que je suis ici !
Université
cheveux rouges / amour inconditionnel pour les crop-top / emo 4 ever / expression de genre incertaine / nouveau.lle en ville / side-cut
Bon, cette année promet d’être au moins intéressante
A *ce* moment, mon monde explosa
J’ai vu *cette fille - personne*
cheveux !! / joli sourire / yeux hypnotisants / style d’enfer / piercings graves bg
… et grosses gay vibes
J’avais besoin d’une manière, d’un prétexte pour lui parler, et vite
Heureusement, l’univers ne comptait pas sur mes skills de flirt subtils (il a raison)
Bonjour, est-ce que tu sais où est la salle des L1 éco-socio ? Je suis vraiment arrivé.e hier…
T’as de la chance, j’ai fait un repérage ! suis-moi. Je suis Antoine, d’ailleurs
Enchanté.e. Moi, c’est Elliott
Et de fil en aiguille, on est devenus assez proches
J’arrive !
Un peu trop proches
Putain de merde
bien sur que je veux sexer avec ellui mais putain j’ai merdé, je voulais construire une relation vraie, solide avant, iel va penser qu’on est sexfriends mais je l’aime, beaucoup, putain de merde
bien sur ; mais pas comme ça
solution 1 : en parler -> c’est ce qu’il faut faire
solution 2 : fuir
oui ; je suis un gros con
qu’est-ce que c’est que ces conneries ?!
Hey ! Je peux pas être ton sexfriend ! Désolé (c’était cool hier)
connard
Plus rien n’a d’importance / je suis stupide
2 appels manqués
c’était les pires semaines de ma vie
ne pas s’asseoir
je me suis réfugié dans la lecture
et moi dans tout plein de trucs
les cours étaient assez gênants
mais je voulais m’expliquer
Qu’est-ce que tu me veux ?
Je suis désolé. Est-ce qu’on peut en parler ?
Pas spécialement, non.
Raté, comme moi
Il est temps de sortir mon meilleur cope mechanism
Salut, je suis Alice / Enchanté. Léo. Tu fais quoi dans la vie ? / Je suis en double-licence socio-éco. / Tu peux m’expliquer l’inflation ? On a de l’argent puis il vaut moins, c’est chelou / On va danser plutot ?
Grave
Utiliser des inconnu.e.s
Se détruire
Elliott, je… je t’ai pas vu.e en cours récemment, je m’inquiète pour toi…
Parle-moi, s’il te plaît
Laisse-moi au moins te donner les cours
Salut
je suis désolé.e que tu aies à voir ça,
Antoine
Okay, tu es manifestement trop mal pour que je t’aide tout seul, mais je vais pouvoir te soutenir
Tout va bien se passer. /Il y a plusieurs étapes.
Mais d’abord, est-ce que tu considere que ta situation est un probleme ? / …Oui. / Est-ce que tu es pret.e,
A essayer de l’ameliorer ? / Oui. / Sur.e ? / Oui. J’en ai marre de vivre comme ça.
Cool, c’est la première étape
Merci, Antoine
L’étape 2, c’est de nettoyer ton appart et de le maintenir un minimum propre et rangé
il vaut mieux faire la vaisselle que la stocker dans sa baignoire / aérer c’est bien / changer ses draps aussi / se débarasser des objets nuisibles
Etape 2 : restructurer sa journée et se débarasser de ses mauvaises habitudes
Tous les jours : boire de l'eau / manger (3 fois) / sortir au moins une fois / se reposer, dormir / aller en cours & etudier
Toutes les semaines : planifier repas / lessive / faire les courses / faire du sport
desinstaller Webtoons, Twitter, Instagram / X self-harm (sobre 2 jours) / idem alchool, cigarette / faire du sport / travailler, mais pas trop / tenir un journal / etc.
Mais Antoine était très clair :
On est amis. On verra si on peut être plus quand tu iras mieux
Il me restait une étape, et pas des moindres : consulter un.e psy
Ça m’a pris du temps et de l’énergie, mais ça valait le coup
Merci.
De rien, Elliott
Bien sur, j’ai eu quelques difficultés
Mais Antoine m’aidait dès que je lui demandais de l’aide
Désolé.e
Soit désolé.e à toi-même, pas à moi
C gonflé, enfoiré
Je vais mieux, donc je vais proposer un date à Antoine. Enfin, c’est le plan
stress intense, teinture noire, tentative de tenue classe
Oh, salut Elliott ! / Super élégant.e aujourd’hui
Euh…
Salut… La dernière fois, on a pas fait les choses dans le bon sens. Alors je voulais te demander correctement, si tu voulais faire un date (avec moi)
Bien sur, Eliott. / Très content de savoir que tu es toujours intéressé.e
et ce date,
fut le début de beaucoup d’autres
et encore d’autres rendez-vous
Merci, l’univers
***
Ca me ferait vraiment trop trop plaisir que vous me disiez que vous l’avez lue et/ou ce que vous en avez pensé donc hesitez surtout pas !! J’aime trop parler de mes meow-meow 🥰
Vous pouvez aussi trouver des ptits dessins d'eux sur mon Insta: ici (dans les un peu moins récents surtout).
Et à la revoyure,prenez soin de vous :)
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A toi,
Toi cette personne qui m'a changé.
Qui me fait passer des nuits blanches, qui est dans mes pensées sans cesse.
Rien n'était destiné à ce que je te rencontre et encore moins que tu rentres dans ma vie comme une tsunami, tu as tout dévasté en moi.
Tu as été cash avec moi et tu semblais savoir ce que tu voulais dès le debut, et moi j'ai toujours eu peur de ma lasser dans des relations, de m'engager j'ai toujours eu peur de l'engagement.
Je m'imaginais plus en relation libre, relation pas sérieuse,ou sans lendemain, plus dans la drague mais jamais rien de sérieux, je pense une sorte de carapace pour me rassurer.. mais je ne sais absolument pas draguer haha donc j'attendais que les gens viennent a moi... bon on peut attendre longtemps comme ça.
Donc tout ça pour te dire que c'était ça pour moi ma vision de mes relations, libre, sans devoir rien a personne, faire ce que je veux quand je veux et avec qui je veux.
Puis tu as débarqué dans ma vie, tu m'as dévoilé tes sentiments, mais pas vraiment t'es sentiments parceque tu m'aimais bien , plus qu'une pote mais moins qu'une amoureuse.. soit .
Bien sûr que c'est flatteur, et j'étais emprisonné dans mes propres pensées, dans ma vision de vie, je ne voulais pas me remettre dans quelque chose et encore moins quelque chose de compliqué. Donc j'ai mis des distances, j'étais assez vague, je resté sur mes positions de :je veux pas m'engager ... fin la total.
Puis il y a eu ce fameux jeudi. Ha ce jeudi putain de merde .. une ballade sur les bords de la rivière la ville, l'humidité de la saison qui prends le dessus, les lampadaires qui éclairent ton visage par séquences, puis après une petite trotte, on a trouvé ce banc, ce banc aux confessions, ce banc ou des noms dis sont restés bien silencieux ce jour là.
Toi moi des clopes une bière la pluie fine qui s'engouffre en toi et ce vent discret mais froid qui te glace les os.
Tu m'as déballé une partie de tes sentiments encore, je pensais que c'était un exercice facile pour toi de dire ce que tu pensais, ce que tu ressentais et ce que t'avais sur le coeur ( je découvrirai plus tard que loin de la, t'aime pas trop parler de ce que tu ressens) tes doutes, tes peurs, t'es sentiments... fin la totale. Moi je t'écoute, mais je reste borné sur mon idée de ne pas m'engager dans une relation sérieuse, je n'arrive pas a dire ce que je ressens, du moins j'ai peur , je suis perdue il y a trop de choses dans ma tête, la vague du tsunami arrive en moi et commence a tout chambouler. Je te dis que je ne veux pas m'engager, que je suis bien dans cette situation, que je t'aime bien mais juste comme une pote et qu'il n'y a pas d'ambiguïté rien du tout. Et pendant que je te disais ce discours je te regardais, tu avais le visage sous le lampadaire et avec ta capuche ton visage était a l'ombre mais je pouvais distinguer ta mâchoire serrée, et je pouvais lire dans tes yeux des choses, de la tristesse entre autre. Et pendant tout cette conversation j'avais qu'une envie c'était t'embrasser... j'étais obsédé par ça, des allés retour entre tes yeux et ta bouche. Je fixais ta bouche, cette bouche qui déversait tout ces sentiments, et ce que t'avais sur le coeur.
Et moi je restais la a côté de toi, le froid me montait dans le corps, mais cette envie de t'embrasser était bien présente, je me suis retenu car ça n'avais aucun sens .. je te disais l'inverse depuis 30minutes comme quoi je ne voulais rien de sérieux qu'on était juste pote et que je ne voyais pas où était l'ambiguïté et au fond de moi, tes lèvres charnues me faisaient de l'oeil.
Bien sûr que pendant que tu me parlais j'ai imaginé ce scénario :
Tu me parles, et puis je t'arrêtes en t'embrassant direct comme ça, ce genre de gestes assez fougueux, qui n'a pas été décidé mais quand tu te laisse entraîner par ta petite voix celle dans ta tête qui parfois te fais faire des conneries, ou justement celle qui aurait pu faire notre première baiser quelques chose d'ultra romantique sous la pluie dans le froid ...
Mais on est pas dans un film, et ma petite voix je l'ai laissé au fond de moi et je l'ai fait taire, je me suis retenue, et de toute façon je n'aurai jamais osé pck j'ai pas les couilles, et j'aurais préféré te demander avant de t'embrasser donc mon coup de bisous fougueux aurait plus dans la vraie vie était dans ce genre :
[ .. toi qui parle ..]
Moi - " je peux t'embrasser?"
Toi - "Heu , att t'as pas dis qu'on est juste pote ?"
Moi -" ha oui trkl pas de soucis fin rien dsl continue"
Ou quelque chose dans ce genre fin plus chaotique que romantique mais soit.
Sache que ce jeudi la je n'étais pas en adéquation avec moi, mes pulsions les plus profondes aurait voulues t'embrasser la sur ce banc miteux ou sans doutes des dizaines de toxes se piquent en été, et ma raison me disait de rester en adéquation avec ce que je te disais.
Suite a ce fameux jeudi ou je n'ai pas eu les couilles de faire ce que j'ai voulu, j'ai pris du recul, je me suis bien rendu compte que ça n'avait pas de logique ce que je disais, et que au final dans la vie, faut parfois se laisser porter et toutes les choses qui arrivent, arrivent pour une bonne raison, qu'on ne voit pas forcément tout de suite mais voilà j'ai pris alors du recul, j'en ai parlé à ma psy qui m'a dit d'y aller et ça y est c'était parti.
Bon il a fallu encore attendre un peu pour ce premier bisou, mais ça valait le coup. Même si depuis ce jeudi la ... t'embrasser me restait en tête.
Alors merci d'avoir aidé à ce déclic en moi, merci d'avoir été patiente aussi, mais je sais que depuis ce jour là, j'ai appris et continué à t'aimer et a me laisser guider par ce que je ressentais, en ayant le moins de barrière possible pour ne pas rater du temps avec toi. Et chaques fois que je te vois je tombe un peu plus amoureuse de toi, et que tu deviens une personne tellement importante pour moi. Tu l'es déjà mais plus j'y pense et plus tu l'es.
Je n'arrête pas de nous imaginer, tout le temps, j'envie ces gens, ces amoureux qui partent ensemble, qui passent du temps ensemble... j'ai envie de le vivre avec toi et je n'abandonne pas l'idée qu'un jour ça sera nous.
J'ai envie de te prendre dans mes bras, j'ai envie d'être a tes côtés, de te refaire des milliers de crumbles salés pour ton plus grand plaisir, j'ai envie de toi dans ma vie.
Plus le temps passe et plus c'est un besoin. Alors oui sans doute ça fait peut être tôt quand même de penser à tout ça, mais j'ai envie de tenter le truc,je ne sais même pas si ça marchera mais y a pas de raisons.
C'est plus certaines choses sur le côté qui me font un peu plus peur mais ca va venir. Mais la vie avec toi oui. Tout les moments qu'on passe ensemble sont justes des moments stoppés dans le temps des moments a part, jamais assez long mais c'est comme ça, c'est ce qui les rends encore plus géniaux. Et les moments de vie partagés ensemble c'est ça ce dont je veux avec toi.
Alors peut être que ce texte n'a pas été très adroit,bancal, ou parfois faut remettre les mots dans l'ordre pour avoir une phrase française,
mais je t'aime 💚💙
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Âge
L’a les quarante d’une meuf qu’a roulé sa bosse pleuré sa bosse les quarante d’une liste qu’elle se fait en événements marquants en ères d’influence de dépendance de circonstances et toutes ces années elles filent elles défilent en la laissant bien pantoise
Origines et nationalité
L’enfant de Philadelphie, PA l’enfant de la ballroom de là-bas d’ici-bas récipiendaire de l’héritage africain-américain des parents qu’ont donné le sang que ceux qu’on donné le sens
Genre
Femme cisgenre
Occupation
L’uniforme en pleasers de plexi et culotte qui laisse à la chair des cuisses le froid du métal pendant qu’elle fait chauffer le barreau de ceux qui la matent tout en contorsion toute en dimension danseuse de pole dance acrobate sirène et sorcière tout ça presque un peu pareil devant les mâchoires au sol les mains au fut pour cacher la gaule ou pas
Situation financière
Dans la merde 1983 - présent l’esprit jamais tranquille parce que l’argent jamais facile là qu’elle est à se niquer les genoux pour des gens qui ne paient que pour les projections qu’ils se font d’elle les fantasment qu’ils s’imaginent sur elle et comme le manque d’imagination alors le pourliche pas bien fameux conclusion yo-yo qu’elle se fait entre la banque alimentaire certains mois et le petit plaisir d’autres puis entre les deux les mules à talons bien campées sur une chaise et l’autre avec le gouffre mental au centre
Statut civil
Dichotomie fantasme réalité différence entre sincérité et nécessité comme d’autres yolanda l’a le cerveau en deux hémisphères le cœur et le corps et là où l’cœur s’est percé entre sa meuf et elle le corps a pas pu s’résoudre à quitter le lit la cuisine équipée la machine à laver et tout ce qu’il y a sous le toit et le toit avec donc l’est restée pendant deux ans jusqu’à ce que la propriétaire la maquerelle en d’autres mots la concubine n’ait plus le cœur à elle et la foute dehors depuis l’est sans domicile et sans idylle que celle qu’elle s’imagine que celle qui lui fout l’effroi au corps tellement l’est de l’ordre du rêve de l’intouchable de l’impensable
Orientation sexuelle
Une de ces ères qu’elle se pensait pas vivre de l’instant où elle a posé le regard sur lui et s’est mise à ne plus voir que lui rien que lui la yolanda qui d’ordinaire était plutôt là à apprécier la compagnie de ses collègues s’retrouve à baver sur un homme alors bisexuelle qu’elle s’est découverte tardivement comme une demi-norme qui lui fait tout bizarre elle qu’a toujours été habituée à être mise à l’écart là s’imagine presque lui tenir la main dans la rue ou avoir un mariage comme dans les films ?
Situation familiale
Sait pas vraiment trop où l’en sont les membres de sa famille pas celle sur qui elle a ouvert ses yeux en premier plutôt celle qui lui a ouvert les yeux et donné des baisers. C’est une famille choisie pas une famille subie de celles et ceux qui écument les balls en quête de trophée et d’adelphité parenthèse enchantée du milieu des quatre-vingt dix jusqu’à l’aube du siècle présent puis on lui a fait coupé les ponts une copine qui lui promettait monts et merveilles de l’autre côté du pays tout ça pour finir par la baiser autrement qu’en faisant plaisir et maintenant yo-yo l’est trop penaude trop honteuse pour donner un coup de fil demander un coup de main…
À oceanside depuis les dix ans qu’elle a entamés avec une conne et sa mère dans la chambre d’à côté.
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Chapitre 6 (Suite)
Grand, les épaules carrées, barbue. Drôle d'homme. Homme des cavernes ? Non, je rigole pourtant il y ressemble assez. Je ne vais pas être méchante, je ne le connais pas, mais il n'a pas l'air d'être très sociale...
« Groumf ! grogna-t-il. Qui êtes-vous ? »
« Heu, je m'appelle Yulia et voici Lena. Votre maison est très jolie, nous y avons passé la nuit, si vous voulez, on vous paiera... »
« Me payer ? Haha, ce n'est pas une auberge ici ! Vous n'avez rien déplacé d'important ? »
« Non, pas que je sache. » assura Lena.
« Bien. Quel age avez-vous ? »
« 15 ans. »
« Vous n'avez pas cours ? »
« Merde Yul' ! Heu... Excusez-nous, monsieur, du dérangement, mais nous devons y allez ! »
« Vous n'allez pas partir comme ça ! Peut-être, m'avez-vous volé des choses... »
« Ecoutez, monsieur, nous n'avons rien voler, s'il vous manque quelque chose, signalez-le à la police et décrivez notre portrait, ce sera suffisant ! »
Je ne suis pas sûr des mots qui viennent de sortir de ma bouche, mais le temps était contre nous. Lena ouvrit la porte, me prit la main et courut. Je me sentais coupable de laisser, cet homme ainsi, très malpoli en plus. Sans affaires de cours, ce n'était pas la peine d'aller en cours.
Lena arriva chez elle, ses parents n'étaient pas là, elle monta dans sa chambre avec moi, prépara son sac nerveusement.
Je posai ma main sur la sienne, elle releva la tête et souffla :
« Il faut se grouillez, on va... »
Trop tard, la suite avait été absorbée par mes lèvres. Elle se laissa guider sur le lit. Louper une journée de cours ? Je m'en ferais un plaisir ! Je ne voulais pas y allez, il était trop tard maintenant. Ma main glissa le long de sa jambe, puis une hésitation. De ma main, je cherchais quelque chose, il n'y avait plus son plâtre, celui que j'oubliais à chaque fois, normal, Lena n'avait jamais de béquille.
« Où est ton plâtre ? Tu l'as enlevé ? »
« Je n'ai jamais eu mal à la jambe, je suis sûre que les médecins se sont trompés. »
« Eh bien, pas moi ! Lena, c'est très dangereux ! »
« Yul' arrêtes, j'ai réussi à courir, j'ai réussi à marcher, même à faire quelque chose de très sportif... » dit-t-elle perversement.
Je lui souris, je me rappellerais toujours de cette nuit, cette pensée me fait sourire, tout le temps.
« Je te fais confiance ! Bon si ta jambe a réussi à faire des prouesses pareilles, je veux bien te croire ! » confiais-je, en ajoutant un air plus que coquin pour mettre un peu d'ambiance.
« Bon, je dois préparer mon sac. »
Cette phrase me fait sortir de mes souvenirs de hier soir, j'empêche sa main de se poser sur sa trousse, la ramène sur mon ventre et l'embrasse tendrement.
« Toi, t'as vraiment pas envie d'allez en cours ! »
« Comment t'as deviné ? »
Elle m'embrasse et rigole, puis se redresse et reprend son sac, elle cherche vraiment la petite bête, je le prends fermement et le balance n'importe où, il dégringole, atterrit lourdement et laisse échapper quelques affaires.
« Voila ! Il ne nous embêtera plus ! »
« T'es vraiment folle toi ! » rigola ma rouquine.
« J'aime pas les gens ou bien sûr, les sacs qui m'empêche de flirter avec ma copine. »
« Mmh, t'es accro d'une fille, toi ! »
« Devines, qui c'est. »
« Je sais pas, faut que je réfléchisse ! »
« Prends ton temps ! Sinon, tu savais que je la trompais avec une jolie rousse qui m'empêche de faire de grosses conneries ? »
« Ca dépend de quelle rousse tu parles... » taquina-t-elle en jouant le jeu.
Je lui prend la main, lui vole rapidement un baiser, et l'embarque en dehors de la maison. Je tourne sur moi-même pour trouver quel chemin prendre, Lena pousse un petit cri d'étonnement :
« Oh ! Un petit chat regarde ! »
Elle courut vers lui joyeusement tandis que je marche pour la rejoindre.
Soudain, des crissements de pneus, un bruit sourd, le choc.
Les larmes ruissèlent sur mon visage, je m'agenouille près d'elle, son corps fragile, son esprit inconscient, je lui prend la main, le conducteur sort de sa voiture affolé, Lena est allongée sur le sol, ne réagissant pas. Je sens mon cœur se serrer, je fixe le conducteur avec haine, je vois le petit chat noir, qui est plus loin, derrière un buisson, lui, il a eu de la chance, si Lena ne s'en sort pas, je m'en voudrais toute ma vie. Elle est la seule chose qui me tienne debout. La voir dans cet état, me forme une boule dans la gorge, les secours vont bientôt arriver, je ne peux rien faire, je me sens désarmer... Un ange ne peut pas mourir, non pas maintenant, je l'aime tellement, si je la perds, je me perds aussi...
Les chambres d'hôpitaux. J'espère ne plus en voir de si tôt. Et cette odeur, si infecte. Je me demande comment je peux respirer. Mais là, n'est pas la question.
Lena respire, je n'ai jamais été aussi heureuse, qu'une personne respire si bien. Elle ne s'est pas éteinte, elle est restée aussi forte qu'un feu de forêt. Mais sa jambe est mal en point. Elle s'était aggravée.
Je suis seule, devant un ange, paradis sur terre. Enfin, peut-être pas le paradis d'être ici mais le paradis d'avoir encore la moitié de mon âme vivante.
Les secours ont été rapide,pour une fois. Je ne cesserais jamais de les remercier.
Ma main est posée sur la sienne, j'essaye de penser positivement. Puis, notre nuit ensemble me revient...Je souris. C'était le plus beau cadeau qu'elle puisse m'offrir. Sur son lit blanc comme neige, elle est endormie, aussi silencieuse que la belle au bois dormant, elle a le sourire aux lèvres. Peut-être qu'elle est heureuse de respirer où même heureuse, tout court.
Sa tête bouge, ses sourcils se froncent. Elle se met à gigoter, et ensuite elle ouvre les yeux faiblement et pousse des gémissements qu'on entend à peine.
« Lena ?! Ca va ?! Dis-moi quelque chose ! »
« ... »
« N'importe quoi, dis-moi n'importe quoi ! »
Puis après quelques secondes de silence prit par un échange de regards mystérieux, je me penche vers elle et lui dit :
« Rien que pour entendre ta voix. »
Elle ferme et ouvre les yeux plusieurs fois, et essaye d'ouvrir la bouche pour dire quelque chose, elle étouffe des petits cris de douleur pour enfin parvenir à balbutier :
« L..Les..Sa..Sacs...Ca..Ca..Vo...Volent... »
Elle racle sa gorge pour mieux parler.
« Les sacs,ça volent... »
Elle fait un sourire amusé, et moi je fais un rire de bonheur, mais, oui, il y en a toujours un, il fut de courte durée. Lena repartit dans un sommeil plus que profond pour me laisser avec sa plaisanterie de bon cœur. Je me lève, m'étire et sors dehors, boire un verre d'eau.
« C'est comme ça quand on ne vas pas en cours. »
« Tu essayes de me faire culpabiliser ? »
« Non, j'essaye de te faire réaliser la gravité de la chose ! » réplique Aleksandr partagé entre le tristesse et la colère.
« Lena est vivante, c'est l'essentiel. Les choses appartiennent au passé désormais. »
« Mais les choses vont sûrement s'aggraver dans le futur. »
« Aleksandr. Arrêtes. »
« Tu sais que j'ai cru que je n'entendais pas clair quand on m'a dit que Lena était à l'hôpital ? »
« Je sais que tu as eu un choc et j'approuve. Mais maintenant, n'y pensons plus. »
« Yulia, vous êtes mes deux meilleures amies, je ne supporterais pas de vous perdre. »
Il perd son sérieux pour laisser place à un chagrin qui me déstabilise. Je ne l'ai jamais vu dans un état pareil. Je le prend dans mes bras, lui caresse le dos pour le rassurer. Ces paroles m'ont fait plaisir, et en même temps, je culpabilise avec lui.
« Famille Katina ? » intervint le docteur.
« Oui. »
Ses parents, Aleksandr et moi répondirent en même temps. Le docteur fit un sourire et reprit son sérieux rapidement. J'attendais avec un trac terrible les résultats des tests...
« Hum... La jambe de votre fille s'est très aggravée, il va falloir l'opérer. »
L'angoisse s'empare de mon corps, mon cœur se serre, je regarde ses parents avec une certaine peur et incompréhension. Cela pouvait-il vraiment se faire ?
« Elle devra alors rester à l'hôpital, non ? »
« Nous ne savons pas encore tout à fait, mais je pense que oui. »
Eh merde ! Désolé, pour mon expression met la colère ne peut pas me retenir, j'vais le tuer ce chat noir ! Tout ça c'est à cause de lui ! Je m'en fous, je sèche les cours !
Je tape dans un banc qui est installer dans le couloir pour me défouler, Natalia passe son bras autour de mes épaules.
« Calme toi Yulia. Ce n'est pas si grave, tu pourras la voir tous les jours. »
« Tout les soirs, oui. »
« Oui, c'est vrai. Allez viens, on va la voir. »
Mes mains sont enfoncés dans mes poches, mes sourcils fronçaient et ma tête baissée.
« Ca ne vas pas ma Yul' ? »
Ce sont les seuls mots qui lui viennent à la bouche quand elle se réveille, je m'approche d'elle afin de respirer son odeur pour ensuite lui chuchoter :
« Si, ça va depuis que tu es réveiller ma belle. »
« Mmh,... Ce lit me fait penser à quelque chose... » dit Lena en me provoquant.
« Je...Hum... Lena, ça va ta jambe ? »
Elle se redresse sur son coussin et me confie :
« Disons, que ça pourrait allez mieux, mais ça va. »
Je l'embrasse, Natalia avait disparut, nous étions seules, en tête à tête. Ses lèvres m'avaient manquées, elle entière m'avait manquée plutôt.
Nous ne redoutions pas l'arrivée de l'un des parents à Lena, au contraire, on s'en foutait complètement.
Lena est la seule personne qui compte dans ma vie, Lena est l'ange qui m'a sauvée des ténèbres, nos lèvres se joignent, nos langues se cherchent et nos mains se baladent n'importe où. Je sens la fièvre monter en moi comme si j'étais ivre, mais de plaisir.
Mon cœur lui appartient, elle sait qu'elle est dedans, elle sait que seule elle peut le détruire, elle sait que je l'aime.
Que dire de plus quand les mots sont insuffisants ? Que dire de plus quand les mots ne viennent pas ? Que dire de plus quand on aime quelqu'un à en mourir ?
Tout ce que j'ai à dire c'est que... Lena est ma seule raison de vivre...
Fin du chapitre pour Yul' !
Commencement du chapitre 7 pour notre Lena !
#Posté le vendredi 15 septembre 2006 19:25
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Terminus, Autobus
2017 ou 2018
J’ai acheté un dé avec 20 côtés
Je l’échappe sur le sol, je le garde comme un symbole
Des jeux correspondants - il n’y en a pas autant
Je ne joue pas avec lui; j'suis fatiguée, maintenant je vis
J’ai l’intellect qui faisais dur, je me sentais comme une ordure
On en ramasse où on travaille; on ne travaille pas, on se chamaille
*Terminus, autobus
Mal de ventre, prends du gingembre
Semble vrai, changes d’idée
Changes de chemin et changes de dé
Maintenant un transmitteur, atténue la douleur
Qui se propage en douce dans les chansons qu’on connait tous
Il passe trop d’heures ici, cette place est envahie
Non, pas par les étudiants - par la radio et son aimant
Et je viens, je viens souvent dis des excuses à chaque instant
Prends soin de moi seulement une fois je ferais tout c'que tu voudras
*Réponds pas, laisses-moi
Réponses vides, qu’est-ce tu veux dire?
Tu veux dire plus, j’attends longtemps
J’attends longtemps...
Bois plus, aller! Gardes ça pour toi
Je t’ennuie, je sais, c’t’un compliment
Amuses, abuse: c’est ta passion
Tu t’ennuies, je sais, ta vie c’est long
Y'a bien plus d’choses que tu peux faire
Qu’d'me torturer, qu’d'me fouttre en l’air
Je me demandes par quelles routes
Ton cerveau passe pour oublier toute
Commande télécommande - revanche froide, mais lente
De toutes façons, je vais partir et la musique va te secourir
Remercie-moi jamais; je suis habituée
Agile à disparaître des gens s’identifiant comme traîtres
Et je part, je part souvent dis des excuses à chaque instant
Pour eux, nous sommes comme des robots un peu de pouvoir, ils se sentent plus hauts
*Fais des plans, tombent à l’eau
Tu n’oublies pas, t’es seulement haut
Bois bien trop et parles beaucoup
Sans jamais dire plus qu’une trentaine de mots
Tu veux dire plus, j’attends longtemps
Tu ne dis plus rien, lâche le moment
Tu me verrais peut-être une autre fois
Si la radio me rappellera
musescore:
soundcloud:
En secondaire 3/4, je travaillais dans un certain restaurant très populaire qui avait un magasin de geek au deuxième étage (le dé à 20 côté, dungeon&dragons, t'as compris). Je me suis fais traité comme de la merde par un coworker drogué qui était beaucoup trop vieux pour moi (il voulait juste me baiser mais je suis lowkey autiste et j'étais vierge alors j'ai pris ça pour de l'amour). J'étais enragée, en plus à cause que les boss du resto ne me laissaient plus éteindre la criss de radio dégueu commerciale pour faire une boîte de nuit dans le resto (maintenant un transmitteur, commande télécommande, etc). En tout cas c'est un banger et c'est grâce à cette toune là que j'ai pu continuer (shout-out legault).
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alors du coup rapport aux comms, c’est pas méchant mais ça me laisse juste….perplexe ??? le truc principal que j’ai à dire c’est que j’ai pas dit ça ??? bon entre parenthèses ça m’a bien fait marrer deux minutes qu’on me prenne pour un mâle alpha blanc ce que je ne suis. pas. mais alors vraiment pas. i may be white mais ça veut pas dire que je comprends pas une phrase raciste ??? et même si j’étais un homme (not confirming nor denying it for privacy reasons) j’aurais quand même le don de la lecture ??? les balls et l’esprit critique c’est pas mutuellement exclusif (malgré les contre-exemples) ???
pis ensuite ma critique principale de ces vidéos c’est que ces gens lâchent le livre sans chercher à comprendre dès qu’ils voient une phrase vaguement miso, au lieu de se poser la question de 1) qui parle ? l’auteur ou le personnage ? (typiquement c’est ce que je reprochais dans mon post à la personne qui avait complètement écarté Du côté de chez Swann à cause d’une phrase sur 600 pages ???) et 2) quand est-ce que ça a été écrit ? par qui ? le but n’est pas de justifier le propos, mais de l’expliquer, afin d’en comprendre la valeur (était-ce une opinion sociétale ou personnelle ? à quel degré est-elle blâmable, considérant son contexte ?)
si on doit mentionner des exemples, j’ai lu sur gleeph une critique du Portrait de Dorian Gray d’Oscar Wilde. pour moi cette personne représente exactement ce que je reproche aux autres dans mon post : il n’avait pas aimé le livre (ça c’est son droit inaliénable de lecteur), mais parce qu’il y avait beaucoup de scènes se déroulant dans la haute aristocratie anglaise, je cite « l’auteur nous amène dans un microcosme, un entre-soi décomplexé où des privilégiés passent leurs vies oisives à colporter des ragots dans des dîners mondains ». ma réponse à ça c’est et ????? tu connais pas le mec que tu lis ??? deuxième citation : « pire, les très rares personnages qui ne sont pas nobles sont clairement méprisés, à la lecture j’ai eu l’impression que l’auteur présente ce mépris de classe sans ironie aucune, comme si c’était normal ». et ??? oui ???? si tu veux de la critique des classes tu vas lire dickens ???
ce que je reproche c’est pas le manque de connaissances, c’est le refus de s’informer et de critiquer sans savoir. n’est un bon hater que celui qui connaît son sujet de manière assez profonde pour en débattre.
si on suit l’exemple de baudelaire, j’ai jamais dit que le fait qu’il soit dépressif justifiait quoi que ce soit ??? bien que, l’ayant été aussi, je sais qu’on peut dire de grosses conneries quand on est dans cet état. mais ce que je reproche aux vidéos dont je parle, comme pour le commentaire sur gleeph, c’est 1) de ne pas connaître l’auteur 2) d’attendre une forme de perfection morale des auteurs, de tous les genres et de toutes les époques. parfois les bons auteurs sont aussi des connards, la seule chose que je demande c’est d’apprécier leur oeuvre, qui parfois n’a rien à voir avec leur life (ex : bernard-marie koltès). ce que je demande, c’est de pas essayer de faire une cancel culture dans la littérature, comme ces vidéos en sont souvent les promoteurs. lire des trucs vers lesquels on irait pas forcément, parfois même qui nous révulsent un peu, c’est élargir son champ de vision, se confronter à l’altérité, bref, de temps en temps c’est de l’hygiène intellectuelle.
enfin j’ai jamais dit qu’il fallait pas lire des auteures ??? je suis le premier à promouvoir la littérature féminine ??? je le fais peut-être assez peu ici, parce que je parle plus de littérature sur mon compte tierce (qu’il faut que j’update d’ailleurs). et comme me l’a fait remarquer une amie, les femmes aussi peuvent écrire des grosses merdes. ça aussi je critique, l’élévation de n’importe quelle personne sous prétexte de genre. plus on rappelle l’écart entre les deux sexes, plus on souligne que l’égalité n’est pas évidente, moins on sert la cause féministe.
tout ça pour dire que j’avais cru être clair pour une fois dans un post, et que globalement ce qu’on me reproche a été mal interprété ?????
wow ok donc je vais rant un peu
j’en ai MARRE de voir des gens sur les réseaux (tiktok je te fixe bien fort) qui font « ouin on étudie que des mecs morts racistes et homophobes alors qu’il y a george sand et madame de lafayette et colette » et bien que je respecte ces trois femmes au plus haut point, ARRÊTEZ de faire comme s’il n’y avait pas un PUTAIN de CONTEXTE HISTORIQUE. les mecs morts racistes et homophobes l’étaient 1) dans une époque qui l’était et 2) par rapport à d’autres ???? le curser raciste et homophobe était plus ou moins placé à l’extrême par rapport à la société dans laquelle ils vivaient ???? je viens de voir passer un truc qui citait À L’Ombre Des Jeunes Filles En Fleur avec une citation vaguement misogyne MAIS AS-TU LU LE BOUQUIN BORDEL. AS-TU COMPRIS LA RECHERCHE. ayez un début d’esprit critique je vous en supplie. que baudelaire ait dit des trucs dégueu sur les femmes et sur les femmes noires en particulier ? certes. nous rappelons à tous que bien que j’adore sa poésie, le charles était un gros camé dépressif avec une carte gold dans tous les bordels de paname. donc non, c’était pas exactement un parangon de vertu. je n’en PEUX PLUS de voir (et pas seulement avec la littérature française mais la littérature en général) les gens essayer d’appliquer un code moral, un set de valeurs modernes à ce qu’il ne l’est pas. de l’esprit critique et un début de connaissance historique je vous en supplie. ça sert, justement, pour pouvoir lire les mecs morts racistes et homophobes en reconnaissant quelle partie de leur discours est le reflet d’une époque et d’une société, et pouvoir apprécier ce qu’il y a de beau dans leurs œuvres, car je me plais à croire que si ça fait depuis tout ce temps qu’on les étudie, c’est peut-être pas pour rien. merde. là.
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Voilà la première partie de "Moments oubliés". Il s'agit de petits instants qui prennent place à différents moments de l'histoire. Ce sont des petites choses que j'aurais aimé voir sur le jeu. On commence avec un moment qui prend place pendant le dernier épisode de Campus Life et ensuite on retrouve Nath à la fin de Love Life. La seconde partie viendra plus tard. J'ai déjà du tout réécrire car j'avais perdu ma première version... j'écris sur mon tel donc il y a parfois des coquilles, j'en suis désolée. J'aurais peut-être pu étoffer un peu mais je pense que ca sera déjà pas mal. Si jamais vous avez le courage de me lire, n'hésitez pas à me faire un retour ici ou sur mon topic d'histoires du forum. J'ai très peu de retours sur mes dernières histoires, c'est un peu triste mais bon de tout façon ces moments oubliés vont signer la fin de mes écrits sur Nath. Bonne lecture!
Moments oubliés - 1ere partie
- Je n'ai pas besoin de ces livres pendant mon stage... je vais les laisser ici. D'ailleurs Blanche adore se coucher dessus. Je vais sûrement retrouver des poils blancs partout!
Je n'écoute qu'à moitié pendant qu'une tornade prend place dans mon appartement. Su' va laisser quelques affaires ici avant de partir dans moins de deux semaines pour son premier stage. Mais ce qui me soucie le plus, c'est lui annoncer mon choix de carrière. Je garde le secret depuis un petit moment...
- A ton avis Blanche, il pense à quoi ton maître depuis quelques jours?
- Huh?
Je suis sorti de mes pensées par cette remarque. J'essaie de trouver les mots justes pour lui dire... je retarde sans cesse l'échéance, ça devient pathétique.
- Nath, tu veux que j'aille préparer le repas?
- Ça peut attendre... je dois te parler.
- Tu es enfin prêt ? Je peux encore attendre un peu si tu as besoin d'encore un peu de temps.
Je sais qu'elle a bien vite remarqué que je tourne autour du pot depuis quelques temps. Je me dois d'être honnête. Elle vient s'asseoir près de moi. Ses doigts parcourent légèrement les miens. Je prends une grande inspiration.
- Inspecteur de police.
- Pardon?
- Je me suis inscrit à l'école de police. J'espère devenir un jour inspecteur.
- ... Inspecteur Carello ? La classe!
J'essaie de deviner ce qu'elle pense vraiment de cette information derrière le sourire qu'elle m'offre.
- Tu seras parfait Nath. Tu es un bosseur, je suis sûre que tu y arriveras vite. J'ai bien vu que tu avais été impressionné par l'inspecteur qui t'a aidé à te sortir de tes histoires. Tu es droit et juste, tu feras sûrement une bonne recrue. Et Agatha Christie sera sûrement fière de toi!
Je ne sais pas trop quoi dire. Son soutien est primordial et savoir qu'elle croit autant en moi n'a pas de prix. Je doute toujours de moi, j'ai tant pris les mauvaises décisions par le passé...
- Tu sais que... ça ne sera pas facile. Ça demande pas mal de boulot et ce n'est pas... sans risques. Dans mes livres, tout est plutôt simple après le dénouement final mais là ça sera pour de vrai.
- Je... je sais. Je me doute qu'il y aura des moments difficiles. Mais on fera de notre mieux. Et si c'est ce que tu veux, je serai là autant que possible.
- J'ai beaucoup parlé avec Éric et... il pense aussi que je peux trouver ma place dans cette voie. Il sera là pour m'épauler. Je lui dois beaucoup au final.
- Je pars en stage plus sereine... tu vas avoir beaucoup de travail aussi... on essaiera de se conformer à notre plan pour se voir certains week-ends et se parler dès que possible. J'ai déjà hâte d'être dans un an pour qu'on emménage ensemble. Et pour te voir en uniforme!
Elle m'embrasse et se lève.
- Je pense que Blanche va essayer de rentrer dans mes cartons de vêtements, je dois surveiller ça. Blanche, tu peux sortir, viens féliciter ton maître même s'il ne m'a demandée en mariage!
- Quoi?????
- Haha c'est juste que... tu étais si nerveux depuis quelques temps, je voyais bien que tu essayais de me parler et que tu hésitais. Ça me faisait un peu rire d'imaginer que tu te préparais à me poser la grande question, même si je savais qu'il s'agissait d'autre chose alors j'en ai parlé à Blanche! Je pense qu'elle aussi a un peu rigolé !
Elle me lance un clin d'œil et s'en va trouver Blanche en riant.
Si tu savais Su'... j'ai déjà pensé à te poser cette question. Nous nous sommes retrouvés et je sais que ma vie est à tes côtés. Il m'est apparut totalement normal d'envisager cette possibilité. Je n'aurais jamais cru ça possible il y a encore quelques mois. Mais j'apprends à faire les bons choix. J'ai au final seulement proposé que l'on vive ensemble. Ce n'est que la première étape. Nous sommes au début de notre vie à deux et quand le moment sera opportun, je te demanderai de m'épouser. Ça me laisse un bon moment pour préparer tout ça.
****
Je n'arrive pas à dormir. Je regarde Su' qui a fini par s'endormir. Après les douloureuses révélations sur les intentions de celui que je croyais être mon ami, nous avons tout mis de côté et passé une bonne partie de la nuit dans les bras l'un de l'autre. Après avoir passé quelques mois à seulement se croiser, ce moment ensemble était simplement divin.
Je me lève du lit pour me prendre à boire. J'ai presque envie de me faire un café mais bien vite je sens la colère revenir car rien que de penser café me fait penser à LUI. Et à ce rythme, j'aurai plus besoin d'un punching ball plutôt que d'un café.
Comment a-t-il pu tomber amoureux de ma compagne? Il s'attendait à quoi, à la séduire, emménager avec elle et me laisser là à les féliciter ? Après toutes ces années je pensais le connaître pas mal... je n'ai pourtant rien vu arriver. Comment j'ai pu passer à côté de ça? Je voyais bien qu'il n'était plus tellement affecté par sa rupture mais de là à imaginer qu'il avait des sentiments pour Su'... et merde, je vais devenir comme Castiel à imaginer qu'on ne peut faire confiance à personne.
J'ai presque envie de l'appeler maintenant au beau milieu de la nuit pour lui demander des explications. Mais je suis bien stupide au final... il essaie de refaire sa vie... il développe des sentiments pour quelqu'un... pourquoi penserait-il à moi ? Je suis peut-être trop naïf de me dire que parce que moi je ne pourrais pas faire ça à un ami, cela doit être réciproque.
Je sais que Su' a du succès, que les gens l'apprécient assez vite. C'est aussi important dans son travail. Et je sais qu'il n'est pas forcément facile de contrôler ses sentiments. Su' est bien arrivée dans ma vie de cette façon. Je ne m'attendais pas à avoir des sentiments pour elle au lycée vu ma situation familiale compliquée, je ne m'attachais à personne. Et pourtant je n'ai pas pu m'empêcher de poser mon regard sur elle dès que je la voyais.
Je sais que je réagis toujours excessivement quand il s'agit d'elle. Il ne s'est rien passé entre elle et Éric et c'est le plus important. Mais le goût de la trahison est trop fort pour être oublié. Je ne sais pas comment on va pouvoir continuer à travailler ensemble. Il faudra qu'on parle et advienne que pourra.
Je vais aller me recoucher. Mais je vois mon manteau et je soupire lourdement. Je prends une boîte dissimulée dans une de mes poches. Je l'ouvre et le diamant brille même dans la semi obscurité de la pièce. Ce petit voyage en amoureux aurait dû être bien différent. Je m'apprêtais à préparer un bon repas pour Su' puis nous aurions passé un moment devant la cheminée. J'aurais bien attendu le bon moment et... j'aurais enfin fait ma demande. Elle aurait déjà la bague au doigt si tout s'était passé comme prévu. Mon beau plan a pris l'eau.
Je me prépare à lui demander de m'épouser depuis longtemps. J'y ai pensé un bon nombre de fois. J'ai trouvé la bague que je voulais il y a déjà plus d'un an. Je me demandais si je devais attendre son anniversaire ou Noël ou la Saint Valentin, à la plage, au parc... mais comme cette année a été éprouvante, je voulais lui faire une surprise pour qu'elle se détende et qu'on se retrouve. C'était bien parti pour que tout se passe parfaitement.
Je referme la boîte et la range soigneusement. Bague ou pas, c'est moi qu'elle a choisi et pas lui. Ce n'est que partie remise.
****
Zut, j'étais perdu dans mes souvenirs et je n'ai pas écouté grand chose de la réunion. Heureusement que le chef ne m'a pas tellement porté d'attention.
- Pour finir, je vous annonce, non sans regret, que notre collègue Ward nous quitte pour un nouveau poste...
Ah, l'annonce officielle. Personne ne s'y attendait apparemment.
- Vous avez beaucoup apporté à ce commissariat Ward, votre ��quipe avec Carello fonctionnait très bien. Cette énergie commune va nous manquer.
- Je sais que Nathaniel saura continuer dans cette voie, il est totalement opérationnel. Et au moins on ne me grognera plus dessus quand je vide le distributeur de cafés !
Tout le monde rigole avant de se tourner vers moi. Ah, je n'avais pas envie de m'exprimer.
- Je sais ce que je dois à mon coéquipier et je suis prêt à mettre autant d'énergie dans les prochaines missions, sachant qu'il fera du bon travail de son côté dans ses nouvelles fonctions.
Simple, sobre et vrai. Ne m'en demandez pas plus. Heureusement, tout le monde commence à parler de fêter son départ, ce qui met fin à la réunion.
Un collègue m'appelle avant que je ne puisse m'éclipser.
- Nath tu es dispo quel soir pour le pot de départ?
- Choisissez une date et je me débrouillerai.
Je me débrouillerai pour ne pas être là.
- Et ta copine elle connaît bien Éric vu le nombre de cafés qu'il prend au Cosy Bear, elle peut venir aussi!
- ...
Bah tiens. Il est tellement doué qu'il me touche où ça fait mal sans même le savoir.
- Elle est très occupée. Je sais juste qu'elle passera par ici dire merci aux nombreux collègues qui ont participé à sa campagne de financement.
- Elle a sauvé le café, c'est super, j'aurais bien aimé être libre pour la soirée !
Une collègue entend la conversation et se jette sur moi.
- Ah oui je voulais te demander !Crowstorm a fait un concert au café n'est-ce pas? Tu as des photos Nathaniel ?
- Euh... une seule je crois...
- Tu peux me montrer s'il te plaît?
Manquait plus que ça... je sors mon téléphone et bien vite les collègues font défiler les quelques photos prises ce soir-là. Je tends la main pour reprendre mon appareil quand la collègue sursaute.
- Mais... c'est ta copine! Elle montre la bague qu'elle a à la main!
- Carello, me dis pas que tu...
Je ferme les yeux, conscient que je suis foutu. J'arrache mon téléphone de leurs mains. J'ai pris plusieurs photos de Su' avec sa bague. Son sourire brille autant que la pierre à son doigt. Je n'avais absolument pas envie que quelqu'un voit ça et je prévoyais d'annoncer la nouvelle bien plus tard. Evidemment tout le commissariat va être au courant dans l'heure.
- Je suis désolé mais j'ai quelques dossiers à ranger! Je ne veux pas que ça traîne!
- Comme ça tu pourras courir retrouver ta fiancée !
Je ne réponds pas et attrape deux cartons remplis de papiers avant de disparaître dans la salle des archives, laissant le brouhaha des commérages derrière moi.
Je n'ai au final que peu de rangement à faire avant de mettre ces cartons de côté. L'opération Shark appartient désormais au passé.
- Une bonne chose de faite, n'est-ce pas ?
- ...
J'imagine que je ne pouvais pas éviter Éric jusqu'à son départ. Devant mon mutisme, il poursuit.
- J'ai cru comprendre que c'est à moi de te féliciter.
- Ne te donne pas cette peine.
- Nath, je te souhaite sincèrement un très beau et heureux mariage, crois-le ou non.
- Je te crois mais ça ne change rien. Quand j'ai prévu cette demande, je prévoyais déjà que tu sois mon témoin. Au final tu ne feras plus partie de nos vies et tu ne seras même pas invité.
Il soupire.
- Tu sais qu'il ne s'est rien passé n'est-ce pas? Je n'aurais jamais pensé avoir des sentiments de ce genre. Je m'en suis aperçu un peu tard. Su' m'a remis à ma place en bonne et due forme. Le mal est fait, je le sais mais ce n'était pas du tout ce que je souhaitais.
Je hausse les épaules.
- T'as juste foutu en l'air notre équipe et le respect que j'avais pour toi. Rien de bien grave, pas vrai?
- Tu sais très bien que je te considérais comme mon petit frère. Je sais que je faisais un peu plus figure paternelle pour toi et j'aimerais juste que cette histoire te serve à réaliser que tu as encore d'anciennes plaies ouvertes. Tu es un bon gars et je pense vraiment que tu es un bon inspecteur. Mais n'oublie pas de mettre définitivement tes anciens démons au placard. Ce n'est pas parce que j'ai merdé que le monde entier te décevra. J'apprendrai moi aussi de tout ça.
- ...
- J'ai pris quelques jours pour préparer mon départ, je vais aller vider mon bureau.
- Au revoir Éric...
Je le regarde un instant et je pense que rien d'autre ne doit être dit. Nous sortons de la salle des archives et nous nous dirigeons chacun de notre côté, lui vers son bureau, moi vers la sortie du commissariat.
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Les Chroniques de Livaï #520 ~ UN PARFUM DE CULPABILITE (juin 846) Livaï
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
J'aimerais qu'il arrête de nous faire poireauter. Ca fait un moment que cette réunion aurait du avoir lieu. On a tous attendu avec respect qu'il se décide à la tenir, et maintenant, il prend son temps. Ttccchh...
J'ai presque pas vu Erwin, ces derniers jours ; je me suis empêché de camper dans son bureau comme à mon habitude, comprenant qu'il préférait être seul. Mais je me demande si c'était une bonne idée. On a rusé pendant tout ce temps avec les soldats pour éviter les questions gênantes, mais il était temps qu'il nous parle directement et nous dise ce qu'on doit faire maintenant. Les entraînements ont été interrompus, nos rangs sont décimés, et je veux pas croire que ça peut s'arrêter maintenant... tout ça... Erwin doit reprendre les rênes. Maintenant que l'administratif est réglé, il doit s'occuper de nous tous.
Mike me lance un regard furtif et je comprends qu'on est sur la même longueur d'onde. Lui aussi, il a remarqué. Le major nous cache des choses, et il va peut-être les lâcher maintenant. La bigleuse fait les cent pas dans la salle de stratégie, les mains dans le dos, et peut pas s'empêcher de marmonner dans sa barbe des trucs incohérents. Arrête-toi, tu veux, tu me files le tournis. J'aurais bien fait du thé pour tout le monde, mais je suis trop énervé. Et je pense pas que cette entrevue va arranger les choses.
Quand je suis revenu de l'hôpital l'autre jour, j'étais en colère mais je savais pas vraiment contre quoi. Contre Claus ? Pour m'avoir craché son mépris au visage ? Non, comment pourrais-je lui en vouloir de penser ainsi ? Je l'ai collé dans ce fauteuil, c'est vrai. Mais je peux pas m'empêcher de me dire que j'ai eu raison. Sauver des vies, c'est tout ce qui compte. On doit tout faire pour ça... Alors pourquoi depuis ce jour, je me sens plus très sûr de moi ? Je devais le laisser mourir, alors que tant de gens meurent déjà de façon foutrement injuste sans que je puisse rien y faire ?! C'est ça la solution, laisser couler ?! C'est pas ce qu'on m'a appris... Même quand j'ai senti ce moment si particulier de ma vie où je voulais tout abandonner et attendre la mort... quelque chose au fond de moi m'a secoué, m'a rappelé qu'il faut survivre coûte que coûte, que le temps nous est compté, et que la mort étant inévitable, il est pas nécessaire de la presser... C'est moi qui suis anormal ? Non, tous les êtres vivants agissent ainsi... Mais Claus a... il m'a dit qu'il aurait préféré mourir... Je n'y avais jamais réfléchi de cette façon...
Sauver quelqu'un à n'importe quel prix... est-ce bien ? Quand ai-je commencé à me soucier de ce que je fais sous cet angle ? Le bien, le mal... Ces notions ont toujours été trop abstraites et compliquées pour moi. Cette reconquête me paraissait la bonne chose à faire, et voilà le résultat. En fait... je l'ai accepté seulement parce que Erwin le pensait. Est-ce qu'on s'est tous trompés ? Je revois la motivation des civils, leur impatience à passer à l'action, leur foi en la perspective de retrouver leurs terres... Il n'y avait rien de mal dans tout ça.
Ce sont les titans. Ces putains de titans. Oui, encore et toujours, c'est de leur faute. Celle de personne d'autre.
J'en suis à cette conclusion quand Erwin passe enfin le pas de la porte. Mon corps se tend d'un coup, mon cerveau sort de ses pensées, je décroise les bras et me détache de la table contre laquelle j'étais appuyé. Il nous regarde tour à tour, s'attardant sur moi une demi-seconde de plus et ça m'envoie des frissons. Il a un truc à me dire ? Ses yeux sont vides et froids. Je n'y décèle pas la flamme habituelle... Bon sang, j'espère qu'il est pas trop affecté... A sa place, je serais sans doute au fond du trou, mais... pas lui. Il peut pas.
Il commence par nous faire le fameux compte-rendu de la réunion parlementaire - ça fait une paie que ça a eu lieu ! - et je dois bien dire que les conclusions sont assez inattendues. Le salaire des simples soldats va être augmenté pour inciter à l'enrôlement dans les autres régiments. Quand ils veulent sortir du pognon, ils y arrivent, ces radins. Erwin nous rappelle que nous avons subi de lourdes pertes, même si elles auraient pu être bien pires. Une centaine d'explorateurs sont revenus, dont cinq étaient des civils. Ils veulent rejoindre définitivement nos rangs dorénavant. On peut guère passer de test plus concluant que celui-là...
Les entraînements vont reprendre progressivement mais nous allons devoir donner de nous mêmes pour le recrutement. Il nous confie la mission d'aller démarcher nous-mêmes dans les différents districts. Ok, ça veut dire payer des diligences, se saper impeccablement tous les jours - t'as entendu, Hanji ? -, et dégoter les meilleures auberges de chaque ville. Combien de temps on a ? Nous devons avoir terminé nos démarches d'ici un mois. Ca paraît jouable. On doit aussi mobiliser nos escouades pour reformer notre cheptel de chevaux. Oui, nos escouades...
Erwin remarque que je me sens pas bien à propos de ça. Il me demande alors comment cela se présente de mon côté. Ben... Erd et Gunther s'en sont tirés sans de gros bobos, mais... Claus est... il est hors jeu. Son état est irrémédiable. Hanji insiste pour savoir si on ne peut vraiment rien faire. Ecoute, si t'as un truc qui peut rendre sa jambe à un homme qui se l'est fait bouffer, je suis preneur. Mais si ça existait, ça se saurait, pas vrai ? Quant à Nadja... Son état reste inchangé. Elle est dans un état qu'on a qualifié de "végétatif", un truc comme ça. Elle voit, elle entend, elle mange un peu, et dort les yeux ouverts. Personne ne sait ce qu'elle a vraiment, ni combien de temps ça peut durer. Elle a dû subir un genre de... choc traumatique je sais pas. Pour conclure, mon escouade est réduite de moitié, et j'ai pas envie de chercher des remplaçants dans l'immédiat... Si tu nous laisses au moins un mois de battement, je peux y réfléchir...
Mike me tâte l'épaule avec compréhension et je le remercie en silence. L'expression d'Erwin est aussi pleine de compassion, ce qui est très rare, et ça me rassure presque de le voir exprimer cette émotion. Ca va, vous en faites pas, j'encaisse... Et toi, major, tu vas t'attaquer à quoi, là, tout de suite ? Il répond qu'il doit amasser de nouveaux fonds afin de repasser une commande importante de matériel auprès de la guilde Maja. Sa voix se brise soudain quand il prononce le dernier mot, et il se tourne vers la fenêtre, nous empêchant de voir son visage. C'est moi ou ses épaules sont agitées de tremblements ? Hey, Erwin ! Qu'est-ce qui t'arrive ?
Je me dirige vers lui tandis que Hanji le prend par les épaules pour le tourner vers nous. En m'approchant, je constate que deux de ses ongles sont rongés au sang. Il a toujours des ongles impeccables d'habitude... Il faut être vraiment habitué à lui pour se rendre compte qu'il est au bord d'une crise de nerf. Erwin, t'as un truc à nous dire ? Si tu continues à te taire, t'auras bientôt plus d'ongle à bouffer et tu devras passer à tes doigts. Dis-nous ! On sait qu'il y a quelque chose que tu gardes pour toi, et il faut que ça sorte.
Il se remet d'aplomb, ferme les yeux mais sans détourner la tête, et déclame d'un ton monocorde que le matériel fourni par Maja juste avant la reconquête était défectueux, faute du temps nécessaire ; on lui a mis la pression... Dans une lettre, Rein l'a imploré de ne pas le donner à ses meilleurs éléments, et de le réserver pour les civils. Dans un éclair mental, je revois Claus, assis près des sacs, en train de bricoler sa bobine, une bobine qu'il était allé chercher dans les réserves, parce qu'il avait démoli la sienne... Je serre les dents, les poings, mais ne dit rien parce que je sais que ce serait inutile. Je laisse Erwin continuer.
Il le savait mais il a décidé de ne rien nous révéler car il avait peur que nous fassions marche arrière, ou que des fuites arrivent jusqu'aux civils. Il n'avait pas eu le choix, autrement Maja aurait tout perdu et le bataillon aurait manqué à ses engagements, il aurait été dissout. Nos adversaires politiques comptaient sur le fait que la guilde ne livrerait pas à temps pour s'en servir contre nous, et Erwin avait refusé de perdre la face. Je respire un grand coup... Ok, calme-toi, tu l'as sorti, c'est fait, maintenant.
Erwin vient s'appuyer sur la table derrière lui et nous laisse le temps de digérer ses paroles. Hanji semble choquée, mais Mike est plus solide. Quant à moi... je sais pas quoi en penser. Qu'est-ce que j'aurais fait si j'avais su ? Hors de question de tout annuler... A sa place, j'aurais même pas su quoi faire, je supporte pas les imprévus ! Mais... j'aurais pu empêcher Claus de piocher dans ce matériel. Et après ? Il avait besoin de cette bobine ! Et puis merde, je sais même pas si ça aurait changé quoi que ce soit !...
J'arrive pas à lui en vouloir. C'est une de ces décisions qu'il a souvent été obligé de prendre et qui me foutent à chaque fois une trouille monstre en m'imaginant à sa place... Il a pas besoin d'être blâmé, mais soutenu. Il a fait un choix et il a eu un résultat... Mais en même temps, pouvait-il y en avoir un autre ?
Mike dit à Erwin que la réunion est terminée et qu'il devrait aller se reposer. En plein après-midi ? Oui, major. Une bonne sieste, ça te fera du bien. Prends un somnifère si t'y arrives pas. Ca se voit que t'en peux plus. Mais au moins, t'as plus ça sur la conscience. On est quatre à le savoir et à le porter maintenant, c'est moins lourd. Personne en saura rien. On l'emportera avec nous. On a pas besoin de toper ; on a dépassé ce stade depuis longtemps, nous quatre.
Hanji sort de la pièce, suivie par Mike, et je m'apprête à leur emboiter le pas quand Erwin m'interpelle. Je m'immobilise sur mes pieds, vacillant et me demandant si je vais avoir droit à une autre révélation plus personnelle. Mais je ne sens plus de tension dans la pièce. Que veut-il me dire ?
Il murmure à côté de mon oreille qu'il se sent responsable du sort de mon escouade. Que c'est de sa faute si Claus et Nadja sont dans cet état. Je me retourne et son ombre me recouvre tandis que je lève les yeux vers lui. Son menton est recouvert d'une barbe naissante. La pierre verte de son bolo semble avoir perdu de son éclat, comme ses yeux. Cela me fait plus de mal que je ne l'imaginais... Il a besoin de quelque chose. Que je le rassure, peut-être, je sais pas... Que je lui dise le fond de ma pensée...
T'es pas responsable. T'as fais le bon choix, parmi toutes les possibilités désastreuses qu'on t'a imposées. On a aucun moyen de savoir si ça ce serait mieux passé, ou si ça aurait pu être pire. C'est arrivé, on y peut plus rien. Claus et Nadja auraient pu mourir ; tout le monde aurait pu mourir. On est là, vivants, et on va continuer. On le leur doit. Je comprends pourquoi t'as rien dit. Je pense que tu aurais du le faire, mais c'est trop tard. Cette expédition était vouée à l'échec, dès le début. Même toi, tu peux pas sauver des situations aussi désespérées et les transformer en miracle. Mais tu feras d'autres choses. De grandes choses. Tu nous mèneras à la victoire finale contre ces saletés. Je sais pas encore comment, mais je sais que c'est toi qui le fera.
Je touche le bolo et c'est comme si la puissance cachée qu'il recélait s'éveillait soudain, quand la pierre verte se met à briller dans un rayon de lumière. Tu as toute ma confiance... je ne te la retirerais pas. Je te dis pas ça parce que c'est ce que tu as besoin d'entendre ; je suis sincère. Redresse-toi.
Il semble reprendre des forces, et la vie vient de nouveau animer ses yeux fixes. C'est comme si les nuages venaient de se dissiper pour laisser de nouveau le soleil tout illuminer... Je pense malgré tout que quelque chose qui vivait en lui jusqu'à présent est définitivement mort. Je ne sais pas ce que c'est exactement... et de cette mort peut naître autre chose, d'encore plus grand et plus fort.
Je serais là pour suivre et servir cette chose, en enfer s'il le faut. Même si je ne parviens jamais à savoir ce que tu caches tout au fond de toi, Erwin Smith... oh oui, compte sur moi.
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